Afin de commémorer la Journée nationale de la visibilité lesbienne, le 29 août 2019, la Commission pour l’Éducation de la Chambre des députes a organisé un débat sur la discrimination envers les élèves LGBTI+ dans les établissements scolaires.
Le Secrétaire aux droits humains dela Confédération nationale du personnel de l’éducation ( Confederaçā o Nacional dos Trabalhadores em Educaçāo – CNTE), José Christovam de Mendonça Filho, a évoqué les préjudices rencontrés par des élèves et étudiant·e·s LGBTI dans les écoles et les universités, qui les ont conduits àabandonner leurs études. Il a expliqué que l’absence de personnes transgenres dans les lycées et universités était un signe indéniable de l’étendue du préjudice. En outre, il a fait remarquer que de nombreux·ses enseignant·e·s, en particulier ceux sous contrats temporaires, sont victimes de discrimination ou sont licenciés en raison de leur orientation sexuelle. « Nous sommes déterminés à bâtir des écoles publiques ouvertes, démocratiques et pluralistes, fondées sur la liberté académique, afin que les programmes scolaires puissent intégrer le respect pour toutes et tous », a-t-il conclu.
Dans son allocation àl’occasion de cet évènement, la Procureure fédérale pour les droits des citoyen·ne·s, Deborah Duprat, a également critiqué les manuels scolaires pour leur représentation de la famille traditionnelle urbaine et hétérosexuelle, qui montre toujours une mère au foyer s’occupant des enfants. D’autres ont critiqué le gouvernement actuel pour sa « croisade anti-genre ».