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Internationale de l'Education
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Argentine: soutien de l’état aux droits de la population

Publié 24 septembre 2012 Mis à jour 3 octobre 2012
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En matière d’éducation, trois lois fondamentales ont été approuvées, répondant enfin aux demandes, attendues depuis longtemps, de la Confédération des syndicats d’enseignants, la CTERA: premièrement, la loi de financement éducatif a ramené l’investissement dans l’éducation à 6% du PNB (qui s’élève actuellement à 6,4%); deuxièmement, la loi d’éducation technique; et troisièmement, la nouvelle loi nationale d’éducation qui, en abrogeant la loi antérieure qui décentralisait et privatisait le secteur, a rétabli l’Etat dans son rôle de garant du droit à l’éducation.

En outre, l’allocation universelle pour enfant à charge, selon laquelle le gouvernement national accorde à tous les mineurs dans le pays, et pas seulement aux enfants de salarié(e)s, une aide financière, a été approuvée par l’administration de la Présidente Cristina Fernández. Ceci constitue une autre avancée majeure sur la voie de la nécessaire égalité sociale que la CTERA a toujours prônée.

Par ailleurs, les négociations syndicales fructueuses ont permis de garantir un salaire minimum et de meilleures conditions de travail pour les professionnel(le)s de l’enseignement dans tout le pays. Plus de 1.000 écoles ont été créées depuis 2003, bien qu’un plus grand nombre soit encore nécessaire dans le pays. Des netbooks gratuits sont remis à tous les étudiant(e)s des écoles secondaires, contribuant ainsi à combler l’écart en ce qui concerne l’inégalité en matière d’éducation.

La lutte n’est pas abandonnée

La Secrétaire générale de la CTERA et membre du Bureau exécutif de l’IE, Stella Maldonado, perçoit quelques similitudes entre la crise en Argentine il y a une décennie et la situation actuelle en Europe.

Selon Stella Maldonado, c’est grâce à la résistance de l’ensemble du pays, en particulier les syndicats et les organisations sociales, que l’Argentine compte désormais un gouvernement engagé dans cette lutte, en mesure de reconnaître le souhait de son peuple d’une vie meilleure.

« Tout comme le marché interne reposait sur des politiques actives développées par l’Etat en 2009, cette nouvelle crise du système capitaliste sera également combattue », a déclaré Stella Maldonado.

« Ce n’est qu’en répondant aux intérêts de la population, et non pas aux opérations des spéculateurs, que nous aurons des pays justes, égalitaires et démocratiques », a-t-elle ajouté.

Stella Maldonado a, en outre, assuré du plein soutien de la CTERA aux efforts déployés par les travailleurs/euses et leurs organisations dans le monde entier pour résister aux coupes préjudiciables dans les fonds publics: « Il existe des alternatives à ce qui est proposé. Comme l’affirment les Mères de la Place de Mai: La seule lutte perdue est celle que l’on abandonne », a-t-elle conclu.