L’Internationale de l’Éducation et la Confédération syndicale internationale (CSI) se sont jointes à la société civile mondiale, régionale et nationale, principalement des organisations environnementales, dans l’appel répondant à l’initiative lancée par EarthDay.org pour convaincre les gouvernements de donner la priorité à l’éducation au climat et d’introduire dans les écoles une éducation aux changements climatiques de bonne qualité et basée sur la science dans le cadre de l’éducation civique.
La campagne vise à faire de l’éducation au climat une priorité pour les gouvernements lors de leur réunion pour la COP 26 en novembre 2021 à Glasgow.
La lettre indique que « l’incapacité, depuis des décennies, à fournir une éducation climatique et environnementale de qualité et sérieuse ainsi que des compétences civiques aux élèves du primaire et du secondaire dans le monde entier a sapé les efforts visant à résoudre les crises climatiques et d’autres problèmes environnementaux critiques tout en entravant les efforts de construction d’une économie verte mondiale et de création des emplois de l’avenir. »
Dans le communiqué de presse annonçant cet effort, le Secrétaire général de l’IE, David Edwards, a déclaré que « notre Congrès mondial a adopté l’année dernière une résolution demandant aux systèmes éducatifs de garantir une éducation complète sur les changements climatiques - ce qui n’est pas le cas, et nous devons y remédier ».
Il est essentiel que les nouvelles générations fassent les meilleurs choix quant à leur façon de vivre, de travailler et de participer à la gouvernance.
Edwards a souligné que « la connaissance du climat fait partie d’un défi plus vaste pour l’éducation. Les enseignants doivent être libres, en tant que professionnels, d’enseigner sur la base de faits et non d’opinions. Ils doivent être autorisés et encouragés à éveiller l’intérêt des élèves pour des questions fondamentales comme l’avenir humain et environnemental de notre planète et à stimuler et développer les compétences nécessaires à la discussion et à l’engagement. »
Il a conclu : « Les citoyens actifs déterminent leur destin dans les démocraties. Ce sont des acteurs, et non des spectateurs innocents, qui témoignent de l’influence et de l’impact des autres. »