Ei-iE

Jordanie : passez à l’action pour la remise en liberté immédiate des responsables syndicaux·ales

Publié 12 août 2020 Mis à jour 13 octobre 2023
Abonnez-vous à nos newsletters

L’Internationale de l’Éducation a lancé une pétition en ligne afin de soutenir les responsables de la Jordanian Teachers’ Association (JTA) actuellement en détention et de garantir le respect des droits fondamentaux des enseignant·e·s et des travailleur·euse·s de l’éducation en Jordanie.

Travailleur·euse·s et syndicalistes du monde entier sont invité·e·s à signer la pétition en ligne, lancée sur la plateforme internet LabourStart, dans le but d’exhorter les autorités jordaniennes à immédiatement remettre en liberté les responsables de la JTA arrêté·e·s et à révoquer la suspension illégale du syndicat d’enseignants.

Répression menée par le gouvernement contre le syndicat d’enseignants

L’appel de l’Internationale de l’Éducation fait suite à la répression antisyndicale menée récemment par le gouvernement jordanien qui a indigné la communauté internationale de l’éducation.

Le 25 juillet, les forces de sécurité jordaniennes ont arrêté des dirigeants de JTA, perquisitionné les bureaux du syndicat et suspendu ses activités pendant une durée de deux ans. Le même jour, les forces de police anti-émeute ont été déployées afin de mettre fin à des manifestations pacifiques initiées par les membres de la JTA pour dénoncer la répression portant atteinte aux droits syndicaux. La JTA avait également critiqué le gouvernement pour sa mauvaise gestion de la crise de la COVID-19.

Le gouvernement jordanien a en effet utilisé les lois relatives à l’état d’urgence promulguées en mars dernier pour restreindre les droits civiques et politiques. De nombreux·euse·s militant·e·s ont été arrêté·e·s ces dernières semaines pour avoir exprimé, sur les réseaux sociaux, des points de vue, jugés inappropriés par les autorités.

L’appel de l’Internationale de l’Éducation en soutien aux responsables syndicaux·ales

L’Internationale de l’Éducation a également appelé ses organisations membres à envoyer des lettres officielles aux autorités afin de condamner ces violations flagrantes des droits fondamentaux et libertés démocratiques des enseignant·e·s et travailleur·euse·s.