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Europe

Lancement du projet European Policy Network on Teachers and School Leadership

Le réseau European Education Policy Network - European Policy Network on Teachers and School Leadership (EEPN) a été lancé en janvier, sous la direction de l’Association européenne des chefs d’établissement scolaire (ESHA, de son acronyme anglais) et avec la participation des co-candidats suivants: le Bureau régional de l’IE, le Comité syndical européen de l’éducation (CSEE) et la Fédération européenne des employeurs de l’éducation (FEEE). Le projet devrait durer de 2019 et 2021. Il vise à améliorer la direction des établissements scolaires et la gouvernance collégiale, défendre les besoins des enseignant·e·s et à promouvoir un enseignement de qualité.

Kosovo: le CSEE soutient les demandes du SBASHK et appelle à faire preuve de solidarité

Les autorités du Kosovo n’ont pas tenu leurs promesses et leurs engagements à l’égard des employé·e·s du secteur de l’éducation. Par exemple, elles n’ont toujours pas mis en place de conventions collectives et le gouvernement et le Parlement ont mené des actions préjudiciables pour les droits et les intérêts des enseignant·e·s et des autres travailleur·euse·s de l’éducation. Le CSEE a travaillé avec ses organisations membres, informé ses autres membres et appelé à faire preuve de solidarité.

2e atelier de formation du projet EU CONVINCE en France

Le deuxième atelier de formation du projet EU Common Values Inclusive Education(EU CONVINCE) s’est déroulé le 5 mars à Paris. Cet atelier était placé sous le thème « Une approche holistique de l’école pour prévenir la radicalisation et l’extrémisme ». Parallèlement aux ateliers de formation, le CSEE et ses partenaires, la Fédération européenne des employeurs de l’éducation (FEEE) et l’Association européenne des chefs d’établissement scolaire (ESHA), ont mené une enquête en ligne auprès de leurs organisations membres respectives pour déterminer les défis et les bonnes pratiques liés à la promotion de l’éducation à la citoyenneté et aux valeurs universelles que sont la liberté, la tolérance et la non-discrimination. Cet atelier a attiré l’attention sur le besoin croissant de systèmes éducatifs équitables et durables en Europe.

L’IE et le CSEE ont publié des documents qui mettent l’accent sur le besoin de systèmes d’éducation inclusive en offrant une égalité des chances à tou·te·s les étudiant·e·s, indépendamment de leur origine ethnique, de leur genre, de leur nationalité ou de leurs aptitudes. La conférence de clôture du projet EU CONVINCE aura lieu du 14 au 15 novembre 2019.

Les syndicats de l’éducation solidaires des enseignant·e·s en Turquie

Les syndicalistes de l’éducation du monde entier se réunissent à Ankara les 6 et 7 mars à l’occasion du Symposium international pour les syndicats de l’éducation, les droits, les libertés et les gouvernements, afin d’exprimer leur solidarité envers les syndicalistes turc·que·s de l’éducation qui luttent pour le respect de leurs droits, de leur profession et de l’éducation dans son ensemble.

Le Symposium international organisé par Eğitim Sen constitue un forum de discussion entre les syndicalistes turc·que·s et leurs collègues d’Europe et d’autres régions. Les sessions couvrent les violations des droits syndicaux, en présentant notamment des cas de pays, le rôle des syndicats dans la politique en matière d’éducation et leurs relations avec les gouvernements, la question des libertés académiques et du rôle des syndicats et des gouvernements, ainsi que la promotion de l’égalité des genres par l’action syndicale et la politique d’éducation.

Le Symposium s’inscrit dans le cadre de la lutte menée pour défendre le droit des enseignant·e·s à constituer des syndicats libres et indépendants, ainsi que le pouvoir collectif de protéger la liberté et la dignité humaine fondamentale. Il permet d’améliorer la compréhension des valeurs syndicales communes à l’échelle internationale et de réaffirmer l’importance de l’unité dans la défense de ces valeurs.

Parmi les membres de la délégation internationale présents au Symposium pour manifester leur soutien aux syndicats turcs figurent: DAÜ-SEN, KTOEOS et KTÖS/Chypre, FNEC FP-FO, SNES-FSU et SNESUP-FSU/France, GEW/Allemagne, DOE et OLME/Grèce, NASUWT et UCU/Royaume-Uni, et NEA/Etats-Unis.

Une délégation de l’IE a demandé à rencontrer le ministre turc de l’Education nationale, Ziya Selçuk, afin d’aborder différentes questions liées aux syndicats et à l’éducation. Le gouvernement turc n’a pas donné suite à cette demande de dialogue. Cependant, une mission de l’IE s’est entretenue avec des représentant·e·s de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et de l’Union européenne (UE) sur ces mêmes questions.

Audition publique du CSEE: « Façonner l’avenir de l’Europe avec les enseignant·e·s »

Le CSEE a organisé à Bruxelles le 12 mars une audition dans le cadre de sa campagne « Façonner l’avenir de l’Europe avec les enseignant·e·s » qui a rassemblé des représentant·e·s de haut niveau des syndicats de l’éducation en Europe ainsi que des représentant·e·s de différents acteurs et organisations de la société civile travaillant dans l’éducation. Compte tenu des élections au Parlement européen de mai 2019 et de la campagne mondiale contre la privatisation et la mondialisation de l’éducation, la campagne du CSEE a pour objectif de renforcer l’attractivité de la profession enseignante et d’encourager les responsables politiques aux niveaux européen, national, régional et local à contribuer activement à une éducation de qualité avec les enseignant·e·s et leurs syndicats afin de veiller à ce que les enseignant·e·s bénéficient du soutien et des ressources nécessaires pour contribuer à un avenir meilleur pour l’Europe.

Réunion du Comité permanent pour l’enseignement supérieur et la recherche

Des représentant·e·s de syndicats de l’éducation de vingt pays européens se sont réuni·e·s à Bruxelles les 21 et 22 février pour une réunion du Comité permanent pour l’enseignement supérieur et la recherche (HERSC). Faisant suite à la résolution proposée par le HERSC lors de la Conférence extraordinaire du CSEE de novembre 2018, cette réunion a été l’occasion de débattre des défis liés aux libertés académiques ainsi que des moyens de renforcer les valeurs fondamentales des établissements d’enseignement supérieur en Europe.

Les participant·e·s ont adopté un appel à la solidarité contre la nouvelle initiative relative aux frais de scolarité du gouvernement français, discuté de l’assurance qualité, des réunions du groupe de travail du Dialogue social européen sectoriel pour l’éducation (DSSEE), des dernières évolutions du Processus de Bologne, notamment du prochain anniversaire de la Conférence en juin 2019 et de la Conférence ministérielle en 2020, des dernières activités de l’IE et de l’évolution des politiques européennes (la présidence roumaine du Conseil, la proposition Erasmus et la proposition Horizon). Les membres du HERSC ont également convenu de préparer un document de recherche sur les répercussions des conditions de travail sur le Processus de Bologne pour la réunion ministérielle à Rome.

Atelier de formation dans le cadre du projet « Donner aux syndicats d’enseignants les moyens d’aborder l’égalité des genres dans la profession enseignante à travers le dialogue social »

L’atelier de formation qui s’est tenu les 28 et 29 mars à Munich, en Allemagne, a réuni plus de 25 participant·e·s représentant des syndicats d’Allemagne, d’Autriche, de Chypre, du Danemark, d’Espagne, de Finlande, de Grèce, d’Irlande, des Pays-Bas et du Royaume-Uni, dans le cadre du projet « Donner aux syndicats d’enseignants les moyens d’aborder l’égalité des genres dans la profession enseignante à travers le dialogue social».

Les participant·e·s ont pu discuter entre collègues syndicalistes de l’égalité des genres, y compris de la ségrégation horizontale et verticale dans le secteur de l’éducation, de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, des écarts en termes de salaire et de pension au sein de la profession enseignante et de la violence fondée sur le genre sur le lieu de travail. Les participant·e·s ont donné des exemples d’actions entreprises au sein de leurs syndicats respectifs pour lutter contre l’inégalité des genre, telles que la création d’un département de l’égalité des genres au sein des syndicats, l’engagement de personnel dédié à la politique d’égalité des genres, la mise en place de quotas permettant une plus grande représentation des femmes aux postes décisionnels et la mise en place d’un forum d’organisation des femmes pour promouvoir l’engagement des femmes dans les syndicats.

L’atelier a également fourni la possibilité de recueillir des recommandations pour le Plan d’action du CSEE sur l’égalité de genre.

La Conférence finale du projet aura lieu à Bucarest en Roumanie les 16 et 17 septembre 2019. Les discussions principales de cette Conférence porteront sur: les résultats des activités du projet, y compris sur le rapport de recherche final et la base de données en ligne des bonnes pratiques recensées dans le sondage et les ateliers; la pertinence du projet pour les parties prenantes européennes; et un nouveau Plan d’action du CSEE sur l’égalité des genres.

Réunion plénière du Groupe de suivi de Bologne en Roumanie

Une réunion plénière du Groupe de suivi de Bologne s’est tenue à Bucarest du 5 au 6 avril. Cette réunion était placée sous le thème de l’avenir du Processus de Bologne d’un point de vue structurel et politique et sur la préparation de la réunion ministérielle à Rome. Le CSEE a insisté sur le fait que les conditions de travail du personnel de l’enseignement supérieur devraient faire l’objet de discussions en lien avec la mise en œuvre du Processus de Bologne et de ses principes.

Soutien aux éducateur·rice·s en Pologne

A la lumière de la grève dans le secteur de l’éducation en Pologne, qui a débuté le 8 avril, un grand nombre d’organisations membres du CSEE ont envoyé des messages forts de soutien et de solidarité pour appuyer les demandes des enseignant·e·s et des autres personnels de l’éducation en faveur d’une augmentation de salaire suite à l’échec des négociations avec le gouvernement polonais.

Dans son message au ZNP, l’une de ses organisations membres, le CSEE a fait la déclaration suivante: « Nous partageons votre désaccord avec le gouvernement polonais, qui est réticent à garantir que les salaires des enseignant·e·s soient augmentés de manière à égaler le salaire moyen du pays. C’est inacceptable. Les attaques du gouvernement contre les enseignant·e·s, leurs conditions de travail et leurs conditions d’emploi aggravent encore le statut peu élevé de la profession enseignante et nuisent à la qualité de l’éducation et de l’enseignement. Le CSEE soutient votre demande d’augmentation substantielle des fonds publics alloués à l’éducation afin de promouvoir durablement le statut des enseignant·e·s ».

En dépit du soutien général des enseignant·e·s polonais·e·s en faveur de la grève et de la fermeture effective des établissements, les autorités ont refusé de négocier les principales demandes des syndicats.

Manifestation « Une Europe plus juste pour les travailleur·euse·s »

Environ 8.000 syndicalistes de toute l’Europe ont participé à une manifestation organisée le 16 avril à Bruxelles par la Confédération européenne des syndicats (CES) appelant à « Une Europe plus juste pour les travailleur·euse·s ». L’objectif était d’attirer l’attention sur les élections européennes et de diffuser les revendications des syndicats en faveur d’une Europe meilleure et plus sociale, de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail et de vie.

Des organisations membres du CSEE de toute l’Europe ont répondu à l’appel à manifester et leurs collègues de Belgique, d’Estonie, de France, d’Italie, du Kosovo et du Royaume-Uni ont défilé ensemble pour sensibiliser le public aux quatre revendications clés de la campagne en cours du CSEE, « Façonner l’avenir de l’Europe avec les enseignant·e·s », avant les prochaines élections du Parlement européen.

Conférence « The Nordic Way – Early Childhood Education and Care » (Suivre la voie nordique – Education et accueil de la petite enfance) en Norvège

La Conférence internationale « The Nordic Way – Early Childhood Education and Care » (Suivre la voie nordique – Education et accueil de la petite enfance) a été organisée les 26 et 27 mars à Oslo sur invitation de l’ Union of Education Norway(UEN), en partenariat avec le ministère norvégien de l’Education et de la Recherche et le Conseil des ministres nordiques. Cette Conférence a réuni 300 participant·e·s provenant de près de 50 pays, y compris des ministres de l’Education, des décideur·euse·s politiques, des représentant·e·s de syndicats de l’éducation, des éducateur·rice·s de l’éducation de la petite enfance (EPE), des chercheur·euse·s et des universitaires.  Elle a fourni de nombreuses informations sur l’approche des pays nordiques concernant l’EPE et a suscité des discussions approfondies sur le sujet, en mettant tout particulièrement l’accent sur les droits de l’enfant, le respect, la confiance et le jeu.

L’un des fils conducteurs de la Conférence a été l’importance du jeu comme principal moyen pour les jeunes enfants d’apprendre et de se développer. La pédagogie nordique traditionnelle s’appuie sur l’observation et la compréhension de ce que l’enfant exprime, y compris le « langage » du jeu.

Soutien aux éducateur·rice·s aux Pays-Bas

Le 14 mars, le CSEE a soutenu son affilié, l’ Algemene Onderwijsbond(AOb), dans sa demande au gouvernement des Pays-Bas de hausse importante des fonds publics alloués à l’éducation en 2019. La pénurie d’enseignant·e·s suscite de profondes inquiétudes.

La grève générale et les autres actions ont entraîné des ajustements en matière de financement, des hausses de salaires et des réductions du temps de travail.

Soutien aux éducateur·rice·s au Portugal

Au Portugal, le CSEE a soutenu la grande manifestation nationale des enseignant·e·s et des travailleur·euse·s de l’éducation qui s’est tenue le 23 mars, ainsi que les actions continues qui sont allées jusqu’à la grève. Les enseignant·e·s portugais·e·s ont fait des sacrifices importants, et on notamment subi des gels de salaires de longue durée en raison des programmes d’austérité liés à la crise financière mondiale. Jusqu’à présent, les syndicats n’ont pas réussi à obtenir réparation face à ces réductions effectives.