Dans une lettre adressée au Président brésilien Michel Temer, l’Internationale de l’Education a fait part de sa grande inquiétude face à la campagne de diffamation et de harcèlement politique menée depuis longtemps, à l’encontre de l’ex-président Luiz Inácio Lula da Silva.
Le droit à un procès équitable et à une application conforme de la loi constituent des principes fondamentaux de la démocratie. L’Etat brésilien a violé ces droits humains fondamentaux et continue de le faire, en soumettant l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a une enquête ouvertement politique et judiciaire, en vue de l’empêcher de se représenter aux prochaines élections.
Les accusations portées à l’endroit de l’ancien président Lula sont le fruit d’une enquête visant à lutter contre la corruption, lancée par l’administration de la présidente Dilma Roussef qui lui a succédé. A ce jour, les poursuites n’ont apporté aucune preuve de corruption contre Lula.
Pourtant, le 24 janvier dernier, la Cour d’appel de Porto Alegre a maintenu la condamnation de l’ex-président Lula pour corruption.
L’Internationale de l’Education se joint à la Confédération syndicale internationale et au syndicat Central Única dos Trabalhadores afin d’exhorter le gouvernement du Brésil à se conformer immédiatement au droit international coutumier, en respectant les droits fondamentaux d’application conforme de la loi et de garantie d’un procès équitable pour l’ex-président Lula.