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Renforcer la capacité des syndicats à représenter les enseignant(e)s et le personnel de l'éducation dans le monde

Publié 5 décembre 2017 Mis à jour 13 décembre 2017
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La réunion annuelle pour la coopération au développement de l'Internationale de l'Education met l'accent sur le renforcement de la capacité à parler au nom des éducateurs/trices et du personnel de l'éducation d'une voix forte et unie.

Haldis Holst, Secrétaire générale adjointe de l'Internationale de l'Education (IE), a souligné dans son allocution d’ouverture que « le travail de coopération au développement est double: il faut travailler sur les questions quotidiennes fondamentales, mais aussi sur le développement professionnel et les conditions d'emploi ».

Le Réseau de coopération au développement de l'IE, a-t-elle dit, est « le principal lieu où les éducateurs actifs sur le terrain peuvent échanger leurs expériences et apprendre les uns des autres. Et tout en fournissant une plateforme permettant à l'IE d’apprendre de vous, nous avons besoin d’un retour sur notre travail, par exemple pour savoir comment mieux se coordonner et se mettre en synergie ».

Mais plus important encore, cela permet également aux organisations participantes de faire entendre la voix des enseignants d'une manière plus forte et plus rigoureuse. « La coopération au développement ne se suffit pas à elle-même, elle est inscrite dans nos objectifs politiques », a-t-elle déclaré. « Par exemple, en examinant le concept de démocratie dans la société, mais aussi de démocratie au sein de notre propre mouvement, qui va de pair avec le concept de renouveau syndical, nous pouvons immédiatement voir le rôle fondamental que la Coopération au développement doit jouer dans notre mouvement. »

Holst a également souligné que les campagnes actuelles #metoo et 16 jours contre la violence soulignent la nécessité de lutter contre la violence à l'égard des femmes et de contourner le concept d'abus sexuel/harcèlement sexuel. Dans certains pays, ce débat a touché le mouvement syndical, a-t-elle reconnu, réaffirmant fermement qu'un syndicat doit être un lieu sûr pour les jeunes membres et pour les femmes.

Des sessions sur le développement professionnel des enseignant(e)s, des conditions d'emploi de qualité et des enseignant(e)s jeunes et nouveaux/elles sont à l'ordre du jour des réunions, ainsi que l'unité syndicale et la capacité à s'engager dans des projets de coopération au développement durables.

Du 5 au 6 décembre, la réunion de l'Internationale de l’Education pour à la Coopération au développement rassemble 48 représentants de 32 organisations membres de l'IE à Bruxelles, en Belgique. Avant la réunion principale, les participant(e)s se sont rencontré(e)s le 4 décembre pour un total de 13 réunions parallèles permettant de discuter des différents programmes et projets en cours.