Le syndicat de l’éducation allemand GEW a élu ses dirigeant(e)s et défini son nouveau programme à l’occasion de sa conférence « Repenser l’éducation », qui a mis l’accent sur la solidarité internationale.
Du 6 au 10 mai, 432 délégué(e)s du Gewerkschaft Erziehung und Wissenschaft(GEW), un affilié allemand de l’Internationale de l’Education (IE), ont réélu Marlis Tepe en qualité de Présidente, et se sont mis d’accord sur un nouveau programme centré sur la solidarité internationale.
Fred van Leeuwen a représenté l’IE à cette occasion. Lors de son discours, il a insisté sur le fait que « nous [devions] nous engager en faveur de l’équité et de la justice dans nos salles de classe, dans nos écoles et dans la société dans son ensemble ». Il a en outre souligné l’importance de disposer d’un corps enseignant bien organisé, puissant et déterminé, qui aide les étudiant(e)s à devenir « des citoyens intruits dotés d’un esprit critique, qui peuvent distinguer les faits des idéologies politiques » dans « ce que nous pouvons appeler, au mieux, la période difficile » dans laquelle nous vivons aujourd’hui.
Durant la conférence, Fred van Leeuwen a rencontré Sakine Yilmaz, l’ancienne Présidente du syndicat d’enseignants turc Eğitim Sen, qui vit actuellement en Allemagne en tant que réfugiée après avoir subi des persécutions politiques dans son pays d’origine. Elle est récemment apparue dans un documentaire vidéo réalisé par l’IE et le GEW.