Le quatrième Congrès mondial de l'Internationale de l'Education, réuni à Porto Alegre, Brésil, du 22 au 26 juillet 2004 :
1. Prend note avec inquiétude a. Des nouvelles statistiques du rapport d'ONUSIDA présentées à la Conférence mondiale contre le SIDA de Bangkok en juillet 2004, montrant une importante avancée de l'épidémie de VIH/ SIDA; également dans des régions qui n'étaient jusqu'à maintenant pas touchées;
b. Des remarques d'introduction du Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, soulignant que les efforts de la communauté internationale sont à la traîne par rapport aux besoins réels;
c. Des changements opérés par quelques partenaires importants de la communauté internationale des bailleurs de fonds désireux de s'éloigner des domaines d'intervention majeurs comme celui de la prévention, incluant les programmes d'éducation à la santé;
d. Qu'à la lumière de ce récent changement de priorités, les projets de prévention du VIH/SIDA mis en oeuvre par nos syndicats sont gravement menacés.
2. Exprime, au nom de tous ses membres, sa gratitude envers l'IE et ses partenaires pour la formation, à travers ce programme, de près de 2.000 formateurs de formateurs et de 50.000 enseignantes et enseignants à la prévention du VIH/SIDA et ce, dans 17 pays, et en étroite coopération avec les ministères de l'Education et de la Santé.
3. Rappelle les recommandations et les résolutions sur l'éducation à la santé et la prévention du VIH/SIDA adoptées par les congrès précédents de l'IE en 1995 (Harare) et 1998 (Washington) et par le Bureau exécutif de l'IE en 2000 (Bruxelles).
4. Demande à l'IE a. D'accorder la priorité au programme et au budget aux niveaux régional et international afin de combattrre l'épidémie de VIH/SIDA dans le secteur de l'éducation par le biais d'un grand nombre d'activités diverses dont la formation d'enseignants;
b. De prendre le leadership et de coordonner les activités qui assureront la poursuite et l'expansion des projets de prévention du VIH/SIDA, pas uniquement pour nos syndicats et pays mais aussi pour d'autres pays où les besoins sont croissants; nous soulignons également la nécessité d'étendre le programme au-delà des activités de prévention.
5. Demande à toutes les organisations membres de l'IE, et particulièrement à celles des pays industrialisés, de soutenir le programme de prévention du VIH/SIDA et de faire les efforts nécessaires pour que le programme soit soutenu aux niveaux gouvernemental et nongouvernemental.