En octobre dernier, Kotsifakis Themistoklis, Président de l’OLME, l’un des affiliés grecs de l’IE, s’est entretenu avec le Comité exécutif de la CTERA dirigé par la Secrétaire générale du syndicat, Stella Maldonado, également membre du Bureau exécutif de l’IE.
A l’occasion de cette réunion, M. Themistoklis a rappelé combien la lutte et l’engagement de la CTERA pendant les années sauvages du néolibéralisme avaient permis de réaliser d’importantes avancées, telles que l’adoption de la loi sur le financement de l’éducation et de la nouvelle loi sur l’éducation nationale, ou encore la création d’une commission paritaire nationale de l’enseignement.
Le Président de l’OLME a ensuite présenté une analyse de la crise qui touche la Grèce et d’autres pays du Sud de l’Europe, comme l’Espagne et le Portugal, où les politiques d’austérité ont fait grimper le taux de chômage et entraîné un appauvrissement des travailleurs/euses.
« Le budget alloué à l’éducation a chuté et s’élève désormais à 2 pour cent du PIB. En outre, certaines écoles doivent fermer leurs portes, le nombre d’enseignantes et enseignants a diminué de 30 pour cent depuis 2010 et de nombreux scientifiques partent à l’étranger », a-t-il affirmé. « Le Gouvernement grec marche dans les traces de son homologue argentin des années 90, en se servant des médias pour convaincre la population que le secteur public est bien trop vaste et qu’il s’avère nécessaire de le réduire », a-t-il ajouté.
Stella Maldonado a quant à elle rappelé que, l’an dernier, Hugo Yasky, Président du Comité régional d’Amérique latine de l'IE, ainsi que des dirigeant(e)s de la CTA, étaient venu(e)s soutenir le mouvement ouvrier grec. Elle a en outre tenu à réaffirmer la solidarité de la CTERA et de la CTA envers la lutte menée par les travailleurs/euses grec(que)s.