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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Quand je dis « l'éducation », vous répondez « d'abord » !

Publié 12 juillet 2013 Mis à jour 11 octobre 2013
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En cette Journée mondiale pour Malala, 550 jeunes délégué(e)s se préparent à envahir l'Assemblée générale des Nations Unies à New York pour appeler à une éducation de qualité équitable pour tous.

La délégation de l'IE auprès de l'Assemblée des jeunes de l'ONU se compose de Mennatallah Shapaan Abdelgid Morsy Hikal de l'ISTT (Egypte), de Yohanni de Jesús Jiménez Rodríguez du PRICPHMA (Honduras), de Jannel Alexander de la JTA (Jamaïque), de Sehreen Moorat de la COT (Pakistan), de Lotte Bosma de l'AOB (Pays-Bas), ainsi que d'Alexis Ploss et David Tjaden de la NEA (Etats-Unis).

Parmi ces délégué(e)s, certain(e)s sont des enseignant(e)s stagiaires, tandis que d'autres sont des enseignant(e)s expérimenté(e)s en TIC, en anglais, en conseil d'orientation, ainsi que dans l'enseignement fondamental pour les élèves souffrant d'un handicap. Pour chacun d'entre eux, cette participation à un événement aux Nations Unies sera une grande première.

Les voix des jeunes retentissent dans les couloirs de l'ONU

Il ne fait aucun doute qu'en envahissant l'Assemblée générale de l'ONU, les 550 jeunes ont déclenché un véritable ouragan d'enthousiasme et d'exubérance bien propres à la jeunesse dans les couloirs sacrés des Nations Unies. Hier (mardi 11 juillet), les délégué(e)s ont reçu les consignes logistiques relatives à l'événement d'aujourd'hui. A cette occasion, le Président du Groupe de défense des jeunes de l'Initiative mondiale pour l’éducation avant tout(GEFI), Chernor Bah de la Sierra Leone, a ponctué leur travail d'appels invitant à des réponses: quand je dis « Journée mondiale », vous répondez « pour Malala » ! Quand je dis « l'éducation », vous répondez « d'abord » ! Sous un tonnerre d'applaudissements, il a rappelé à l'assemblée que chacun était là pour « prendre d'assaut » l'ONU, ainsi que pour veiller à ce que les jeunes du monde entier puissent se faire entendre au plus haut niveau de la politique internationale.

Et ce que nous voulons, a insisté M. Bah, c'est une « éducation de qualité équitable » pour tous les enfants, où qu'ils vivent et quelle que soit leur situation. Si les délégué(e)s sont aujourd'hui présent(e)s à l'ONU, c'est pour rappeler aux Etats membres les promesses qu'ils ont faites il y a 15 ans, pour dénoncer le fait que ces promesses n'ont jusqu'à présent pas été tenues, ainsi que pour souligner qu'il n'est pas trop tard. Avec suffisamment de volonté politique, l'éducation pour tous d'ici 2015 peut devenir une réalité.

Zeenat Rahman, le Conseiller spécial pour les questions de la jeunesse mondiale auprès du Secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a rappelé aux délégué(e)s les trois chiffres clés:

« 57 millions, c'est le nombre d'enfants qui ne vont toujours pas à l'école ;

550, c'est le nombre de jeunes délégué(e)s actuellement mobilisé(e)s à l'ONU, et appelant à mettre un terme à ce simulacre ;

1, car à l'image de Malala Yousafzai, les efforts et les sacrifices d'une seule personne peuvent bousculer le monde entier et l'amener à écouter et à agir. »

Une énergie et une passion pour l'éducation qui dépassent toutes les espérances

Selon Jannel Alexander, déléguée de l'IE pour la Jamaïque, l'énergie et la passion dont ont fait preuve les jeunes délégué(e)s rassemblé(e)s à New York dépassent presque toutes les espérances. « Ici, j'ai vraiment le sentiment que les problèmes et les défis liés à l'éducation ne se cantonnent pas uniquement à la Jamaïque », a-t-elle déclaré. « Le fait de pouvoir partager avec d'autres jeunes provenant de tant de pays différents nous prouve que la seule différence, c'est le niveau et l'ampleur des problèmes. Nous avons tous une chose en commun: notre volonté du changement. »

D'autres délégué(e)s de l'IE ont indiqué se sentir encouragé(e)s à poursuivre leur travail en faveur d'un objectif commun: réaliser une éducation de qualité équitable pour tous. Les premières impressions des délégué(e)s lors du rassemblement des jeunes à l'ONU ont été particulièrement positives: le fait de pouvoir rencontrer de jeunes militant(e)s du monde entier permet non seulement de coordonner le militantisme des jeunes à un niveau de politique mondial, mais également d'apprendre des autres. « Cet événement me pousse à réfléchir sur ce que nous pouvons adopter et adapter des autres pays dans le but d'améliorer le système éducatif pakistanais, et de veiller à ce que chacun puisse y avoir accès de façon équitable », a déclaré la Pakistanaise Sehreen Moorat.