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Internationale de l'Education
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Le Caucus de l’enseignement supérieur déplore les attaques visant l’enseignement supérieur et la recherche

Publié 20 juillet 2011 Mis à jour 21 juillet 2011
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Au cours de ces quatre dernières années, la débâcle financière – provoquée par la spéculation irresponsable, l’avidité et la déréglementation du secteur financier – a eu une incidence dramatique sur la situation politique et économique de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nombreux sont les gouvernements qui ont été encouragés par les institutions financières internationales à prendre des mesures au niveau des dépenses publiques, y compris celles consacrées à l’enseignement supérieur et à la recherche, en vue de réduire leurs déficits budgétaires et le montant de leur dette publique.

C’est dans ce contexte que les participant(e)s au Caucus de l’enseignement supérieur, organisé le 20 juillet en prélude au Congrès, ont passé en revue les activités menées par l’IE depuis son dernier Congrès mondial à Berlin, en 2007. Par ailleurs, les participant(e)s ont examiné les dernières tendances concernant le financement public de l’enseignement supérieur et de la recherche, les tendances en matière de salaires et d’avantages sociaux, ainsi que les récentes réformes dans ce secteur et leur impact sur le personnel académique.

Dans son discours d’ouverture de la réunion, Grahame McCulloch, Secrétaire général du National Tertiary Education Union d’Australie, a déclaré: «A de nombreux égards, la crise économique a fourni aux gouvernements un excellent prétexte pour justifier ladite “réforme” de l’enseignement supérieur ». Nous avons pu observer de nombreuses tentatives de nuire aux modèles de gouvernance traditionnels des institutions d’enseignement supérieur, ayant pour but d’affaiblir la voix des enseignant(e)s et des chercheurs/euses – c’est inacceptable!».

Dans son discours principal, la Présidente de la Canadian Association of Teachers, Penni Stewart, a exprimé ses inquiétudes face à l’incursion permanente des mécanismes du marché dans le secteur de l’éducation. Elle a également exprimé ses préoccupations concernant les répercussions directes de cette situation sur les libertés académiques: «Nous devons impérativement expliquer pourquoi l’enseignement supérieur et la recherche représentent un service public important. Pour progresser dans ce sens, il nous faut réaffirmer le rôle du personnel de l’enseignement supérieur dans la construction de la société, ainsi que le rôle de ces hommes et de ces femmes qui travaillent chaque jour en première ligne pour s’attaquer aux problèmes majeurs que nous rencontrons aujourd’hui».

Lors de la discussion qui a suivi, au cours de laquelle ont été échangées les dernières informations sur la situation de l’enseignement supérieur dans plusieurs pays, les participant(e)s ont convenu de ne pas se laisser décourager par l’ampleur des défis à relever.

En tant que représentant(e)s de syndicats de l’enseignement supérieur et professionnel(le)s de la recherche, les participant(e)s ont saisi cette occasion pour élaborer une stratégie efficace et coordonnée en réponse à ces attaques contre l’éducation.

L’IE et ses organisations membres, unies dans un même combat, feront entendre leur voix puissante pour mettre un terme définitif aux attaques ciblant l’enseignement supérieur et la recherche!