Ei-iE

Le capitalisme mondial et la crise conjoncturelle des pandémies (COVID-19)

Résolution du 10e Congrès mondial

Publié 2 août 2024 Mis à jour 16 octobre 2024
Abonnez-vous à nos newsletters

Préambule

  1. Au lendemain de la pandémie mortelle et dévastatrice de Covid-19, le capitalisme et la crise conjoncturelle ont refait surface en profitant d'une économie déjà en ruine, plongée dans le désarroi à cause de la pandémie. Au lieu de l'humanitarisme qui a prévalu pendant cette période, le monde a plutôt assisté à une crise cyclique des profits de ceux et celles qui ont profité de la pandémie, telles que les institutions financières multinationales issues du Nord global et les sociétés pharmaceutiques.

Le 10e Congrès mondial de l'Internationale de l'Education, réuni à Buenos Aires, en Argentine, du 29 juillet au 2 août 2024, reconnaît que :

  1. La crise du capitalisme mondial résultant de la pandémie de Covid-19 a entraîné une réévaluation du néolibéralisme.

Ce Congrès appelle les organisations membres à:

  1. Appeler leurs gouvernements à cesser de considérer les soins de santé comme une marchandise et à mettre en place d'urgence un système de santé public financé, gratuit et accessible à toutes et tous les citoyens.
  2. Exiger que les gouvernements réglementent strictement les entreprises pharmaceutiques afin d'empêcher la réalisation de profits en période de crise.
  3. Favoriser et maintenir l'unité de la classe ouvrière et de ses syndicats représentatifs.

Mandate le Bureau exécutif pour :

  1. Travailler ensemble avec les autres Fédérations syndicales mondiales pour plaider en faveur de systèmes de couverture santé universelle ainsi que de systèmes de protection sociale universelle qui renforcent la santé des enfants et leur éducation.
  2. Mettre l’accent sur les systèmes éducatifs et de santé et la manière dont ils fonctionnent ensemble, en se concentrant sur les conditions actuelles des systèmes éducatifs et sur la meilleure façon de les améliorer, plutôt que sur la pandémie.
  3. Syndicaliser et œuvrer contre l'exploitation capitaliste des soins de santé en ciblant les politiques de la Banque mondiale, de l'OMC et du FMI et en collaborant avec celles et ceux qui s'opposent à la privatisation et à l'externalisation, en particulier des soins de santé et de l'éducation, dans l'intérêt de nos enfants et de l'avenir.