Les écoles étant fermées en Albanie en raison de l’épidémie de COVID-19, l’Independent Trade Union of Education of Albania est rapidement passé aux réseaux sociaux et aux plateformes virtuelles pour rester en contact avec ses membres. Il a également pris contact avec les pouvoirs publics afin de s’assurer que tous les enfants continuent à avoir accès à égalité de conditions aux ressources éducatives.
En Albanie, les écoles ont fermé leurs portes le 10 mars dans le cadre des mesures décidées par le pays pour ralentir la propagation de la maladie liée au coronavirus 2019 (COVID-19).
L’ Independent Trade Union of Education of Albania(SPASH-ITUEA) a rapidement établi de nouveaux canaux de communication afin de communiquer directement avec ses membres. « Nous utilisons les réseaux sociaux et les groupes de chat pour informer nos membres en continu sur la situation et leurs droits », a déclaré Anxhela Llalla du SPASH-ITUEA. « Nous avons mis en place trois numéros que nos membres peuvent appeler de 8h00 à 20h00, chaque fois qu’ils pensent que leurs droits ont été violés ou s’ils ont des questions. »
Plateformes en ligne
Les enseignant·e·s sont invité·e·s à donner cours sur des plateformes en ligne. Cependant, l’ensemble des enseignant·e·s et des élèves ne possèdent pas un smartphone ou un ordinateur. De plus, les zones reculées n’ont pas d’accès à l’internet et, de manière générale, les coûts de l’accès au réseau internet à haut débit sont élevés, de sorte que tout le monde ne peut pas se le permettre.
Le SPASH a exhorté le ministère de l’Éducation à diffuser des cours pour toutes les classes chaque jour sur toutes les chaînes de télévision nationales. Cela permettrait une couverture plus large et contribuerait à faire en sorte que chaque enfant, quelle que soit sa localisation géographique, soit en mesure d’accéder aux ressources éducatives.
Accès libre
Le SPASH a également demandé aux éditeurs de mettre à disposition des ressources pédagogiques sur divers sujets, de sorte que les enseignant·e·s puissent les utiliser facilement. Il a également demandé un accès internet gratuit pour l’ensemble des élèves et enseignant·e·s jusqu’à la fin de la situation d’urgence.
Si les enseignant·e·s ont également été prié·e·s par les autorités éducatives de publier des photos et des vidéos d’eux·elles-mêmes et des enfants pendant les séances d’apprentissage en ligne, le SPASH a immédiatement donné instruction aux enseignant·e·s de ne rien publier sans le consentement écrit des parents des enfants ou de leurs tuteur·rice·s.
Progrès
Le ministère de l’Éducation a accueilli favorablement plusieurs recommandations du syndicat : les cours sont enregistrés et diffusés sur les chaînes de télévision nationale et certains fournisseurs d’accès à l’internet ont réduit leur tarif de moitié.