La réunion du Réseau de coopération au développement se déroule à Bruxelles du 2 au 4 mars et rassemble 50 représentant·e·s syndicaux·ales de 25 pays. Les participant·e·s unissent leurs forces pour recenser les possibilités de travailler ensemble et d’apporter des changements dans leurs pays et communautés respectifs.
En inaugurant l’événement, la Secrétaire générale adjointe de l’Internationale de l’Éducation, Haldis Holst, s’est réjouie de la participation élevée et de l’intérêt croissant manifesté par les syndicats de l’éducation pour la coopération au développement. Elle a souligné le fait que « l’Internationale de l’Éducation soutient la coopération et la solidarité entre ses affiliés et la coopération au développement est une bonne manière de se réunir, de partager des idées et de développer nos capacités de manière à être en mesure d’apporter un réel changement pour les éducateurs et les élèves de nos pays ».
Durant son intervention, Holst a présenté les plans de l’Internationale de l’Éducation visant à atteindre les objectifs adoptés par ses organisations membres lors du 8e Congrès mondial, qui s’est déroulé en juillet 2019 à Bangkok, en Thaïlande. Les quatre principaux domaines prioritaires jusqu’en 2023 sont les suivants:
- Système: promouvoir et défendre une éducation de qualité gratuite, équitable et inclusive pour tou·te·s;
- Statut: promouvoir et défendre le statut et l’autonomie de la profession;
- Droits et démocratie: promouvoir et défendre la démocratie, les droits humains et les droits syndicaux; et
- Renouvellement: renouveler, renforcer et développer une affiliation inclusive.
Une enquête menée auprès des affiliés de l’Internationale de l’Éducation et présentée lors de la réunion montre clairement que les organisations membres travaillent intensément au renforcement syndical en développant leurs capacités organisationnelles dans leurs pays respectifs. Les syndicats de l’éducation réalisent également des activités et des projets axés sur les droits, le bien-être des enfants, le dialogue social et la dimension de genre.
Ces prochains jours, les participant·e·s auront de nombreuses possibilités de réfléchir à des manières d’étendre et de renforcer le réseau de coopération au développement. La réunion s’articule autour de sessions consacrées à l’évaluation des besoins et à l’identification des priorités, à la coopération en vue de renforcer l’affiliation aux syndicats, à l’évaluation de projets, à une cartographie des besoins et des ressources de la coopération internationale, entre autres choses. Les participant·e·s assisteront également à des réunions organisées en marge de l’événement et consacrées à l’examen des projets de coopération en cours qui sont axés sur des pays et des thématiques spécifiques.
Les syndicalistes de l’éducation réuni·e·s à Bruxelles souhaitera également bon vent à Assibi Napoe qui quittera ses fonctions de Coordinatrice principale du bureau de la Région Afrique de l’Internationale de l’Éducation. À ce titre, elle a défendu infatigablement des projets de développement, en particulier en matière d’unité syndicale, dans l’ensemble du continent.