Sous le slogan « Nous éduquons la Norvège », l’Union of Educators of Norway (UEN) a adopté un programme politique ambitieux qui façonnera l’avenir de l’éducation dans le pays.
Le document politique est le résultat de quatre jours de discussions intensives lors du Congrès national du syndicat à Lillestrøm.
L’inclusion, la diversité, les changements climatiques et la durabilité étaient au cœur des discussions, au même titre que les questions professionnelles qui allaient de la rémunération aux qualifications professionnelles, en passant par les questions liées aux syndicats telles que la coopération avec d’autres organisations et la croissance des membres.
En outre, et conformément à une tradition établie par le Congrès, un sujet d’une importance particulière a été discuté. Alors qu’en 2015 le thème était la crise des réfugié∙e∙s, cette année l’assemblée s’est concentrée sur les changements climatiques et sur les actions que le syndicat pourrait entreprendre afin de contribuer à un avenir durable. Selon Steffen Handal, qui a été réélu président de l’UEN, le sujet va au-delà de « la crise climatique et englobe la transition vers une société durable — un défi majeur et considérable auquel nous devons contribuer par nos efforts ».
David Edwards, Secrétaire général de l’Internationale de l’Éducation (IE), a assisté au Congrès en tant qu’invité aux côtés d’autres délégués internationaux et de la Première ministre norvégienne Erna Solberg. Dans son discours à l’assemblée, il a encouragé la Première ministre à toujours compter sur l’UEN en tant que partenaire social et a admis avoir été encouragé par sa déclaration en soulignant l’importance du travail international du syndicat. Il a félicité Solberg d’avoir reconnu le rôle central des éducateur·rice·s à une époque où les syndicats d’enseignants et le statut professionnel des enseignant·e·s sont constamment attaqués. Edwards a invité les participant·e·s à Lillestrøm à s’organiser solidairement afin de relever les nombreux défis à venir, qu’il s’agisse des droits humains, de la démocratie, des attaques contre la profession ou encore l’enseignement public gratuit de qualité pour tou∙te∙s. « Nous pouvons avoir l’avenir que nous imaginons si nous suivons ces trois étapes: organiser, organiser, organiser », a-t-il conclu.