A l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, le Comité syndical francophone de l‘éducation et de la formation rappelle qu’une citoyenneté éclairée nécessite un enseignement public gratuit de qualité et des éducateur·rice·s bien valorisé·e·s.
« Une citoyenneté éclairée nécessite une éducation publique gratuite de qualité, l’Etat ou les collectivités territoriales ayant la souveraineté en matière d’organisation scolaire, programmes, recrutement, formation des enseignants et des personnels d’éducation, » souligne Jean-Hervé Cohen, président du Comité syndical francophone de l‘éducation et de la formation(CSFEF), le réseau de syndicats de l’éducation dans les pays francophones lié à l’Internationale de l’Education, dans un communiqué publié à la veille de la Journée internationale de la Francophonie le 20 mars, dont le thème est cette année « En français, s’il-vous-plaît ».
Cohen poursuit en insistant sur le fait que « les professionnelles et professionnels de l’éducation méritent d’être valorisés dignement alors qu’ils travaillent pour l’avenir de la jeunesse et de leurs pays. C’est aussi dans certains pays de l’espace francophone que, cette année encore, les droits syndicaux ont été bafoués et fait l’objet de luttes quotidiennes. »
S’adressant aux éducateur·rice·s de l’espace de la Francophonie, il précise que « c’est en français s’il vous plait que s’expriment tout au long de l’année nos exigences de démocratie et de considération. C’est en français s’il vous plait que le CSFEF poursuit son action pour renforcer la solidarité entre tous les militants et militantes qui œuvrent dans les réseaux d’éducation des pays francophones, au sein de leurs syndicats. »