Les affiliés kenyans de l’Internationale de l’Education (IE) sont entrés en grève jusqu’à ce que l’appel concernant la hausse de leurs salaires et leurs indemnités soit entendu.
L’IE a adressé une lettre de soutien aux enseignant(e)s kenyan(ne)s et demandé au Gouvernement kenyan de faire appliquer une décision de justice en leur faveur.
Dans sa lettre, l’IE défend les droits syndicaux de ses organisations affiliées – le Kenya National Union of Teachers(KNUT), le Kenya Union of Domestic, Hotels, Educational Institutions, Hospitals and Allied Workers(KUDHEIHA), le Kenya Union of Post Primary Education Teachers(KUPPET) ainsi que l’ Universities’ Academic Staff Union– afin de mener une action syndicale pour atteindre leurs buts légitimes.
L’appel des employeurs
Les employeurs ont fait appel des diverses décisions de justice qui ont toujours été rendues en faveur des enseignant(e)s du pays. A présent, le Secrétaire général du KNUT, Wilson Sossion, a fait savoir que son syndicat était en contact avec des avocat(e)s et que les enseignant(e)s resteraient en grève jusqu’au 1er octobre, date à laquelle l’affaire sera entendue devant la Cour d’appel. L’absence de quelconques mesures positives de la part des pouvoirs publics a elle aussi incité les enseignant(e)s à engager un conflit social et à mener une action collective.
Recommandations de l’IE
L’IE exhorte fermement le gouvernement kenyan à:
• Appliquer la décision de justice confirmant l’augmentation salariale des enseignant(e)s;
• Engager un dialogue constructif avec le KNUT et le KUPPET et répondre aux revendications légitimes des enseignant(e)s quant à un salaire décent et des conditions de vie plus favorables;
• Respecter les libertés et droits fondamentaux des enseignant(e)s dans la droite ligne des normes internationales en matière de négociation collective; et
• S’abstenir de toute menace à l’égard des enseignant(e)s au motif d’avoir revendiqué une augmentation salariale équitable.
IE: Les enseignant(e)s ne doivent pas être victimes de représailles
Dans sa lettre, le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, s’est déclaré confiant dans le fait que « le gouvernement réponde rapidement aux revendications des enseignantes et enseignants du Kenya, afin de leur permettre de reprendre leurs fonctions sans crainte de représailles. Ainsi, élèves et étudiants pourront poursuivre leur éducation, sans nouvelle interruption. »