Célébrée le 8 mars chaque année, la Journée internationale de la femme encourage la promotion de la femme et de l’égalité des genres. Cette journée, durant laquelle de nombreux événements se tiennent aux quatre coins du monde, appelle à un meilleur accès des femmes à l’égalité et souhaite inspirer des changements positifs.
Cette année, en parallèle avec l’enquête annuelle du 8 mars de la CES, le CSEE mène une enquête sur l’impact des mesures d’austérité sur l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation, qui prendra fin le jour de la Journée internationale de la femme. Toutes les organisations membres du CSEE sont invitées à prendre part à cette enquête en ligne ( http://pages.ei-ie.org/limesurvey/index.php/survey/index).
Cette année, la Journée internationale de la femme, soutenue par de la CES, le Parlement européen, et l’Agence des Droits fondamentaux de l’Union européenne a pour thème : « Prévenir la violence des femmes – Un défi pour tous ». La violence persistante envers les femmes prouve que l’égalité n’est pas seulement une question de justice sociale et économique mais constitue surtout un droit fondamental.
Il ne fait aucun doute que des progrès considérables ont été accomplis dans le domaine de l’égalité des femmes au cours du siècle passé. Toutefois, le monde présente toujours des inégalités et les mesures d’austérité récentes engendrent davantage d’effets négatifs sur les droits des femmes et l’égalité des genres en Europe. Dans de nombreux pays européens, certaines politiques d’égalité sont même abandonnées. Dans la mesure où des ressources financières sont puisées dans le secteur des services publics, les femmes sont deux fois plus touchées par la crise : en tant que contribuables d’une part, mais également en tant qu’employées voyant leurs conditions de travail se détériorer ainsi qu’en tant que mères et filles devant combler les lacunes des services publics par un travail domestique accru.
L’égalité des genres est une question cruciale dans le domaine de l’éducation étant donné que la majorité du personnel travaillant dans ce secteur est constitué de femmes. Pour de nombreux enseignants et employés de l’éducation en Europe, les mesures d’austérité ont notamment mené à une augmentation du nombre d’heures de cours. Conformément à la déclaration de l’Internationale de l’Éducation, le CSEE souhaite souligner le fait qu’une éducation qualité pour les filles et les femmes constitue un progrès pour tous.
Le CSEE encourage également ses membres à envoyer leurs représentants à la Deuxième Conférence mondiale des Femmes de l’IE qui se tiendra à Dublin, en Irlande, du 7 au 9 avril 2014. Le thème de cette conférence sera : « Les femmes au sein des syndicats et de l'éducation : des paroles aux actes. » Lors de cette conférence seront abordés des questions clés telles que l’organisation et le leadership des femmes au sein des syndicats du secteur de l’éducation ainsi que l’accès à l’éducation de qualité et la réussite des études pour les femmes et les filles.