L’IE a organisé la seconde réunion de son Réseau des femmes arabes (AWN) les 29 et 30 juin à Beyrouth au Liban. Cette réunion visait à établir un suivi des discussions lancées lors de la réunion inaugurale de l’année dernière et elle permettra à l’AWN de s’appuyer sur les informations partagées et d’élaborer un plan pour les prochaines étapes.
Cette réunion a rassemblé 35 participantes originaires de 10 pays arabes (Algérie, Egypte, Irak, Jordanie, Liban, Mauritanie, Maroc, Tunisie, Yémen et Palestine), 4 observatrices (de NUT/R.-U., NASUWT/R.-U. et UEN/Norvège), et 5 représentantes de l’IE.
Promouvoir l’implication des femmes dans les syndicats
La Secrétaire générale adjointe de l’IE, Haldis Holst, a ouvert la réunion de l’AWN et a insisté sur l’importance des réseaux de femmes dans le travail de l’IE dans toutes les régions en matière d’autonomisation et de leadership des femmes. Le premier jour, les participantes ont été informées des événements de l’IE à venir: la Conférence mondiale des femmes de l’IE qui aura lieu en avril 2014 et le 7e Congrès mondial qui se tiendra en juillet 2015.
La coordinatrice régionale de l’IE pour les pays arabes, Huda Khoury, a fait un rapport sur le Réseau des femmes arabes. Elle espère que ce nouveau réseau aidera de façon fondamentale à promouvoir l’autonomisation et le leadership des femmes.
Les participantes se sont également engagées dans une session de discussion sur les femmes dans les syndicats d’enseignants où des quotas sont appliqués.
Trois sessions ont eu lieu le deuxième jour: une session de formation sur la syndicalisation (principalement sur la syndicalisation des femmes); une formation sur les compétences de communication avec les membres et la direction; et une session sur les façons dont le Réseau des femmes arabes de l’IE peut soutenir les initiatives de syndicalisation des enseignantes.
Solidarité avec les collègues bahreïniens et égyptiens
Elles ont également publié une déclaration de solidarité qui condamne le harcèlement dont sont victimes les dirigeants de la Bahrain Teachers' Association(BTA), Jalila Al-Salman et Mahdi Abu Deeb: « Nous déclarons notre soutien à la BTA, et à son Président Mahdi Abu Deeb, injustement détenu depuis 2011 sans raison spécifique, simplement pour avoir défendu les enseignantes et enseignants bahreïniens. Nous soutenons également Jalila Al-Salman, la Présidente par intérim jugée avec ses collègues bahreïniens. »
La déclaration dénonce aussi la situation des syndicalistes en Egypte après la révolution « Liberté et dignité » et le harcèlement permanent des syndicats et des syndicalistes. Elle ajoute: « Nous réclamons la garantie de la liberté et de la dignité des femmes en général, et en particulier, des enseignantes, ainsi que la déclaration explicite de ces droits dans la nouvelle constitution. »