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Internationale de l'Education
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Amérique latine: Les réseaux de femmes continuent à se battre pour l’égalité

Publié 8 juin 2011 Mis à jour 10 juin 2011
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Le Réseau de femmes du Cône Sud de la région Amérique latine de l’IE s’est réuni à Buenos Aires, en Argentine, les 6 et 7 juin afin d’évaluer les résultats et les enjeux de la Conférence des femmes de l’IE organisée en Thaïlande en janvier 2011.

Au cours de la huitième Conférence de la région Amérique latine de l’IE, qui a suivi la réunion du Réseau de femmes, des représentantes du Paraguay, de l’Uruguay, du Brésil, du Chili et de l’Argentine ont proposé une Déclaration sur la pédagogie afin d’assurer réellement l’égalité et les droits sociaux et ont discuté du rapport quadriennal de l’IE sur la situation des femmes dans les syndicats, l’éducation et la société.

Se prononçant sur le travail des militantes du réseau, la Secrétaire générale adjointe de l’IE, Jan Eastman, a déclaré: « Ces femmes montrent la force qui se dégage de la coopération et de la solidarité. Le Réseau des femmes de la rég http://pages.ei-ie.org/women2011/fr/ ion Amérique latine travaille pour proposer des stratégies concrètes en vue de consolider le discours politique et de renforcer le pouvoir des syndicats d’enseignants. »

Le Réseau des femmes de l’Amérique latine de l’IE a publié une nouvelle vidéo qui donne un aperçu plus détaillé du Réseau des travailleuses de l’éducation, de la mission politique de ses membres et de leurs propositions.

La raison d’être du Réseau de femmes n’est pas de remplir un quota, mais bien de contribuer au programme syndical de base par une analyse politique, des débats et une mobilisation.

« Notre travail n’est pas uniquement axé sur les questions d’égalité des genres ; il contribue à politiser le débat des femmes et aide à élaborer un discours politique plus cohérent, un discours de lutte qui participe au renforcement des syndicats », explique Loreto Muñoz de la CPC chilienne.

Dans une région où près de 80 pour cent des travailleurs de l’éducation sont des femmes, renforcer les syndicats signifie renforcer la position des femmes au sein des syndicats.

« Les femmes jouent un rôle de plus en plus central dans la société », explique Juçara Dutra Vieira, de la CNTE-Brésil et co-présidente du Comité de la promotion des femmes de l’IE.

« Elles jouent ce rôle parce qu’elles ont gagné du pouvoir politique. Être une femme, une travailleuse, une syndicaliste et une actrice politique sont des conditions complémentaires. Aucune de ces conditions n’exclut d’autres possibilités. »

La création d’unités de femmes au sein des syndicats de l’éducation aide les femmes à accéder aux véritables postes de pouvoir. Les plans stratégiques et les directives politiques combinent les besoins, les droits et les aspirations des femmes avec d’autres politiques syndicales fondamentales. Une éducation de qualité est, ainsi, considérée comme un outil essentiel pour parvenir à une plus grande égalité entre les femmes et les hommes.

« Nous dénonçons les politiques de privatisation menées par les gouvernements néolibéraux qui veulent faire du droit à l’éducation une marchandise et nous soumettre aux lois du marché », explique Bertha Rey Castelblanco, du syndicat colombien FECODE.

La vidéo du Réseau des femmes de l’Amérique latine sera diffusée lors du Caucus des femmes le 21 juillet dans le cadre du Congrès mondial de l’IE. Pour regarder la vidéo sur le canal YouTube de l’IE, suivez le lien: http://www.youtube.com/watch?v=kvyAxbv8-ZQ