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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Ce 10 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'Homme, l'IE souhaite commémorer la lutte pour les droits des femmes, et nourrit l'espoir de voir des débats inspirants naître de la Première Conférence mondiale des femmes de l'IE, intitulée « Objectif égalité ».

L'égalité est un élément fondamental pour atteindre des droits humains pour tous. Cependant, dans le monde entier, les femmes doivent aujourd'hui encore faire face à de nombreuses inégalités. Dans de trop nombreux pays, même si les constitutions ou les législations nationales l'interdisent, les femmes ne reçoivent pas le même salaire que les hommes, ne bénéficient pas des mêmes opportunités d'emploi, souffrent parfois de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail, et peuvent être licenciées si elles tombent enceinte. Dans certains cas, le droit des femmes de posséder des terres est souvent contesté par les plus anciens du village voire même par leur propre mari. Les femmes victimes de violences sexuelles tentent de trouver l'aide de juges qui peuvent parfois se montrer plus compatissant envers les auteurs de ces violences. En règle générale, à l'échelle mondiale, les femmes accomplissent 66 % du travail, produisent 50 % de la nourriture, mais ne gagnent que 10 % des revenus et ne possèdent que 1 % des biens.

Selon Jan Eastman, Secrétaire générale adjointe de l'IE: « L'autonomisation sociale, économique et politique des femmes ne constitue pas un objectif isolé, mais le moteur des efforts visant à mettre un terme à l'extrême pauvreté et à la faim, à atteindre une éducation de qualité pour tous, à diminuer la mortalité infantile et maternelle, ainsi qu'à combattre certaines épidémies, dont notamment le VIH/SIDA et le paludisme. Il ne sera possible de créer une société pacifique et juste que lorsque toutes les femmes pourront mener leur vie de façon autonome, sans violence ni abus, comme tout citoyen actif. Tant que l'on continuera à bafouer les droits fondamentaux des femmes à l'éducation et au travail, à la santé et à la propriété, même les meilleurs efforts visant à promouvoir une justice sociale seront vains ».

L'IE est profondément convaincue que, lorsque les femmes et les hommes se libéreront des rôles traditionnels attribués à chaque sexe et de la discrimination et de l'oppression, ils ouvriront la voie non seulement à des vies épanouies, mais également au développement durable de sociétés solides et démocratiques. Il est grand temps que les femmes et les hommes, jeunes et moins jeunes, issus des quatre coins du monde, en prennent conscience.

La mise en place de stratégies garantissant les droits humains des femmes constituera l'un des principaux objectifs de la Première Conférence mondiale des femmes, qui se tiendra à Bangkok, en Thaïlande, du 20 au 23 janvier 2011.

Les représentant(e)s des syndicats d'enseignants du monde entier s’y retrouveront, en vue d'approfondir leurs connaissances et de mettre en place des stratégies permettant d’atteindre l'égalité des genres au sein des syndicats comme au sein de l'éducation et de la société, par le biais des syndicats. La pré-conférence constituera également l'occasion de mettre en place un réseau mondial visant à améliorer les droits et l'autonomisation des femmes. Pour de plus amples informations sur le programme, n'hésitez pas à consulter la page web de la Conférence à l'adresse suivante: www.ei-ie.org/women2011