La réunion du Bureau exécutif de l'IE, qui se déroulera du 21 au 24 mars au Cap, en Afrique du Sud, a débuté.
La Présidente de l'IE, Susan Hopgood, et le Secrétaire général, Fred van Leeuwen, y ont été rejoints par les dirigeants des principaux syndicats d'enseignants sud-africains, à savoir le SADTU, le SAOU et la NAPTOSA, ainsi que par les 42 dirigeants des syndicats d'enseignants les plus influents au monde. Ensemble, ils useront de toute leur expertise pour examiner les développements mondiaux au sein des politiques d'éducation, débattre des meilleures pratiques au regard du recrutement, de la formation et du soutien des enseignants de façon à renforcer la profession et discuter des moyens permettant d'améliorer les performances des élèves grâce à l'accès à une éducation publique de qualité pour tous.
Cette réunion permettra également d'identifier le rôle des syndicats d'enseignants lors des réformes, et de prendre des décisions stratégiques sur les activités de l'IE au cours des prochains mois. En effet, l'IE est actuellement en train d'organiser son sixième Congrès mondial, qui se tiendra du 22 au 26 juillet, au Centre de convention international de Cape Town (CTICC). Ce sera également l'occasion de présenter le programme d'activités de l'IE pour les 4 prochaines années et d'élire les nouveaux dirigeants du syndicat mondial.
« Le Bureau exécutif et le Congrès constituent des forums mondiaux au sein desquels les enseignants et les dirigeants de syndicats d'éducation se rencontrent sur la base de leur intérêt commun et des partenariats qu'ils partagent, afin de discuter des différentes façons de renforcer la confiance, l'apprentissage et le statut des enseignants », a déclaré la Présidente de l'IE, Susan Hopgood. « L'avenir de tous les enfants et de tous les jeunes dépend de la qualification et de la motivation des enseignants. Notre rencontre au Cap permettra de définir un cadre de travail clair sur les moyens d'y parvenir. »
« La crise économique mondiale est apparue sur les marchés financiers des pays développés, mais son extension et ses conséquences touchent de façons multiples tant les nations développées qu'en développement », a ajouté le Secrétaire général du SADTU, Mugwene Maluleke. « Le travail de l'IE a mis en lumière le fait que la crise économique mondiale n'a pas eu le même impact sur toutes les régions du monde. En conséquence, l'impact sur les secteurs de l'éducation, de la petite enfance à l'enseignement supérieur, ont fortement divergé en fonction des politiques adoptées par les gouvernements. Les solutions aux crises sociale, économique et environnementale doivent être mondiales et impliquer les enseignants, qui sont souvent les premiers à pâtir des mesures de reprise », a-t-il poursuivi.
« Nous sommes fiers d'accueillir les enseignants du monde entier au sein de notre pays ainsi que dans la cité-mère, Le Cap », a déclaré Henry Hendricks, Secrétaire général du NAPTOSA. « Tout en profitant des nombreux charmes de la ville et de son arrière-pays, les délégués répondront aux nombreux défis auxquels fait face le secteur de l'éducation en Afrique du Sud, dans les pays en développement comme dans les pays développés. Nous sommes convaincus que ce Congrès constituera une plaque tournante qui mettra en place une plate-forme visant à réformer l'éducation dans les pays du monde entier. Nous sommes impatients de pouvoir travailler avec nos collègues des quatre coins du monde afin de trouver des solutions. »
Selon Chris Klopper, le Secrétaire général du SAOU, « accueillir le Bureau exécutif et le Congrès de l'IE permettra réellement de montrer la véritable hospitalité de l'Afrique du Sud et de prouver que nous sommes capables d’organiser des événements internationaux avec succès. Les syndicats sud-africains se sont attelés à ce que cet événement réponde à toutes les attentes. C'est également l'occasion de prouver que la diversité est célébrée en Afrique du Sud et que toutes les communautés sont représentées par les trois syndicats d'enseignants nationaux. L'IE joue un rôle pivot en veillant à ce que la profession enseignante syndicalisée soit positionnée de façon stratégique pour relever les défis universels que pose l'éducation dans tous les pays. Grâce à la solidarité de l'IE, les syndicats peuvent prendre le relais et montrer la voie à suivre dans leur pays respectifs afin de relever ces défis avec succès. »