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La solidarité en temps de crise : le Fonds de solidarité COVID-19 de l’Internationale de l’Éducation

Publié 27 octobre 2021 Mis à jour 20 juin 2024
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À mesure que l’épidémie de COVID-19 faisait place à une pandémie à portée mondiale, les syndicats de l’éducation ont fait preuve de solidarité en mettant en place un Fonds de solidarité en réponse à la COVID-19 qui visait à soutenir les organisations affiliées pendant les fermetures d’écoles et partout où les enseignant·e·s ont été touché·e·s par la crise sanitaire.

Alors que la pandémie a mis les systèmes éducatifs à l’arrêt, l’Internationale de l’Éducation (IE) et ses affiliés se sont fixé un objectif : d’aider leurs collègues dans chaque pays à se maintenir opérationnels pendant la crise, afin qu’ils puissent jouer leur rôle dans l’élaboration de réponses nationales efficaces à la crise.

À cette fin, en avril 2020, l’IE a mis sur pied le Fonds de solidarité COVID-19 (FSC) et a diffusé un appel urgent à la solidarité à ses affiliés afin de collecter des fonds. En mai 2020, les organisations affiliées nécessitant un soutien ont pu soumettre leurs demandes d’aide. Grâce aux contributions des organisations affiliées et à une contribution du Fonds de solidarité de l’IE, plus d’un quart de million d’euros ont été versés aux organisations affiliées dans 26 pays, afin de les aider à limiter l’impact de la pandémie sur leur capacité opérationnelle.

Fournir un soutien concret aux organisations affiliées

Le soutien fourni par le biais du FSC de l’IE a aidé les organisations affiliées à faire face aux besoins les plus pressants qui sont apparus dans le contexte de la pandémie. Parmi eux, l’impact des mesures de confinement sur la capacité des syndicats à atteindre les membres, la collecte des cotisations, la réponse à l’augmentation du nombre d’enseignant·e·s licencié·e·s ou non rémunéré·e·s, en particulier dans le secteur privé, et la faible préparation numérique en vue de la mise en place de l’enseignement à distance. Au fur et à mesure que la crise s’aggravait, des réponses ont également été apportées aux besoins à plus long terme. Ceux-ci portaient sur certains problèmes préexistants tels que la fracture numérique, les conditions de travail précaires, dangereuses et insalubres, la privatisation de l’éducation, la violence liée au genre, le travail des enfants, le manque de dialogue social et politique dans le secteur de l’éducation, ainsi que d’autres besoins persistants.

Rendre les syndicats plus forts malgré la crise sanitaire

De l’Angola au Zimbabwe, le FSC de l’IE a soutenu les organisations membres dans leurs efforts visant à recueillir des preuves de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les systèmes éducatifs et les communautés et à utiliser ces données à des fins de sensibilisation et de plaidoyer. Les syndicats ont réalisé des sondages et des consultations qui leur ont permis de faire le point sur les besoins de leurs affiliés. Cela leur a, notamment, permis de mieux appréhender l’importance et l’impact de l’enseignement en ligne sur leurs étudiant·e·s.

Les organisations affiliées ont également réussi à mobiliser les enseignants et les communautés scolaires à l’échelon local. Que ce soit par le biais de réunions de sensibilisation aux mesures sanitaires requises dans les écoles, de la lutte contre le travail des enfants et la violence sexiste, d’ateliers de renforcement des capacités sur l’enseignement en ligne ou de la fourniture d’une assistance juridique, les syndicalistes de l’éducation sont restés actifs et présents sur le terrain. Les initiatives menées par les syndicats ont dans certains cas été relayées par les autorités chargées de l’éducation et de la santé, contribuant par-là même à renforcer l’impact des syndicats de l’éducation dans leurs communautés, tout en les aidant à établir des relations de travail efficaces et constructives avec leurs homologues gouvernementaux.

Cliquez ici pour voir des exemples d’actions syndicales entreprises avec le concours du FSC de l’IE.