Dix-neuf personnes ont été tuées dans une fusillade meurtrière en Nouvelle-Écosse, une province côtière de l’est du Canada. Avec son organisation membre, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, l’Internationale de l’Éducation pleure la perte de nombreuses vies dans une fusillade meurtrière perpétrée en Nouvelle-Écosse, parmi lesquelles figurent une enseignante et l’épouse d’un autre enseignant.
Au moins dix-neuf personnes ont été tuées par un tireur solitaire dans la nuit du 18 avril et la matinée du 19 avril, qui a fait des victimes en 16 endroits différents de Nouvelle-Écosse.
Toute la communauté est touchée
« Aujourd’hui, nous pleurons le décès de l’enseignante Lisa McCully et celui de la gendarme de la Gendarmerie royale du Canada, Heidi Stevenson, épouse de l’enseignant Dean Stevenson et mère », a déclaré Shelley Morse, présidente de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE). « Ces personnes et d’autres victimes ont perdu la vie bien trop tôt, dans des attentats inimaginables. »
« De nombreux enseignants, élèves, familles et membres de la communauté de toute la Nouvelle-Écosse sont affectés par cette tragédie incompréhensible et dévastatrice. Nous vous gardons dans nos pensées et nos prières, dans un élan collectif qui traverse le pays de part en part. »
Au nom de la CTF/FCE, et des collègues de tout le pays, a déclaré Morse, « nous tenons à dire que nous sommes de tout cœur avec les familles, leurs amies et amis, et nos collègues de l’école élémentaire Debert, de l’école secondaire du district Cole Harbour et du Nova Scotia Teachers Union. Nous partageons votre peine. »
Enquête
Les enquêteur∙trice∙s de la Gendarmerie royale s’efforcent de déterminer ce qui a poussé l’assassin, un prothésiste dentaire de 51 ans sans casier judiciaire, à commettre ces crimes. Il a été tué par la police près de Halifax, la capitale de la province, après des attaques qui ont duré plus de 12 heures et se sont étendues sur plus de 100 kilomètres.
La tuerie de masse la plus meurtrière de l’histoire du Canada
Le nombre de victimes de cette fusillade dépasse largement le bilan de la tuerie de masse la plus meurtrière précédente, à savoir le massacre perpétré à l’École Polytechnique de Montréal en 1989, au cours de laquelle 14 femmes avaient été tuées.