Alors que l’on célèbre le centenaire de l’indépendance de la Finlande, les syndicalistes enseignant(e)s rappellent que l’éducation est un élément capital du ciment qui unit le pays et lui a donné, et continuera de lui donner, un avenir brillant, prospère et durable.
Le 6 décembre, un rappel fort du fait que « l’histoire de la Finlande centenaire est extraordinaire et repose sur les valeurs chéries par les Finnois que sont la démocratie, l’éducation, l’égalité et la liberté d’expression » aura lieu, explique le communiqué de presse officiel des célébrations du centenaire de la Finlande/Suomi.
La plupart des événements officiels se dérouleront ce jour-là dans la capitale Helsinki, mais de nombreux autres moments uniques auront lieu un peu partout en Finlande. Le drapeau finlandais flottera pendant deux journées consécutives et tout le pays sera illuminé de lampes bleues et blanches, les couleurs de la Finlande.
« Il y a cent ans, la Finlande était un pays pauvre et, au cours de ces années, le pays a connu une success story, en grande partie grâce à son système d’éducation », a souligné le Président d’ Opetusalan Ammattijärjestö(OAJ), Olli Luukkainen.
La Finlande, a-t-il ajouté, a choisi de « ne laisser personne sur le bord de la route », bien avant que cette idée soit inscrite à l'Agenda Education 2030.
Reconnaissant que « nous avons éduqué toute la nation et offert l’égalité des chances à tous », il s’est félicité du fait qu’en « Finlande, il est aussi possible qu’un étudiant pauvre issu d’un milieu modeste obtienne un diplôme de doctorat ».
L’autre réussite est celle de la coopération entre les syndicats, le gouvernement et les employeurs, a souligné Luukkainen. Pendant des années vraiment difficiles, ces trois partenaires ont appris à s’asseoir autour de la table pour parvenir à des accords. L’OAJ, par exemple, n’a pas connu de grève depuis 1984 et les accords salariaux sont conclus par le biais du dialogue social et de négociations, a-t-il insisté.
L’OAJ et tous ses membres célébreront le 100e anniversaire de la Finlande avec dignité, a-t-il déclaré, en concluant que « le prix que nous avons payé pour notre indépendance a été élevé. Nous nous souvenons de nos héros dans les cimetières et des milliers et des milliers de bougies seront allumées en leur mémoire le soir du 6 décembre ».