Lors de la 22e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, les syndicats d'enseignants ont insisté sur le fait que cette conférence soit la « COP de l'action », permettant la mise en œuvre de l'Accord de Paris adopté formellement l'an dernier.
La 22e Conférence des Parties (COP22) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech, au Maroc.
Les demandes des syndicats
Lors de la conférence, les syndicats ont fait pression pour resserrer l'Accord de Paris et le processus de mise en œuvre. Pour ce faire, le mouvement syndical a demandé à ce que les gouvernements:
· Suscitent des attentes et atteignent le potentiel d'action climatique pour créer des emplois;
· Fournissent un financement pour l'action climatique et aident les populations les plus vulnérables; et
· S'engagent envers une transition équitable pour les travailleurs et leurs communautés.
« L'objectif est de contenir la hausse de la température moyenne en dessous de deux degrés d'ici 2020, et d'assurer une transition juste vers un avenir sans carbone pour les employés et les communautés », a déclaré le Secrétaire général de l'Internationale de l'Education (IE) Fred van Leeuwen.
Les objectifs de l'IE
Selon l'IE, qui fait partie de la branche syndicale composée de 150 représentant(e)s de 50 pays, l'éducation doit être au cœur des efforts nationaux, régionaux et mondiaux de lutte contre le changement climatique.
Tout d'abord, pendant la mise en œuvre de l'Accord de Paris, les gouvernements doivent veiller à ce que le changement climatique soit inclus dans les politiques et les programmes d'éducation de leurs pays.
Par ailleurs, les gouvernements devraient adopter des mesures de renforcement de la formation initiale et de développement professionnel continu pour le personnel de l'éducation. Les employé(e)s de l'éducation doivent être correctement équipés pour fournir une éducation de qualité en matière d'éducation au développement durable (EDD), y compris les défis posés par le changement climatique.
Ensuite, l'IE estime qu'il est nécessaire de renforcer l'Accord de Paris en fournissant des ressources financières adéquates et prévisibles pour l'éducation, la formation et la recherche sur le changement climatique.
Enfin, la cohérence globale doit être assurée entre l'Accord de Paris, les objectifs de développement durable adoptés par les Nations Unies en 2015 et le Programme d'action global de l'UNESCO pour l'EDD. Pour l'Internationale de l'Education, une telle gouvernance intégrée définira un cadre international solide visant à lutter contre le changement climatique.