L’Internationale de l’Education se joint à l’Envoyé spécial des Nations Unies pour l’Education mondiale afin de saluer le sauvetage de 21 jeunes filles de Chibok qui avaient été kidnappées, tout en appelant à redoubler d’efforts pour retrouver les 200 autres qui sont toujours portées disparues.
« La libération de 21 jeunes filles enlevées à Chibok est un immense soulagement, mais cet événement ne doit pas occulter une question centrale: où sont les 200 jeunes filles qui manquent encore à l’appel et que leur est-il arrivé? », a lancé l’Envoyé spécial des Nations Unies pour l’Education mondiale, Gordon Brown, le 13 octobre.
Remerciant le Comité international de la Croix-Rouge pour sa contribution à la libération des jeunes lycéennes, Brown a souligné que la vie de ces rescapées était changée à jamais.
L’ancien Premier ministre britannique a également rappelé que le vendredi 14 octobre, « cela fera exactement deux ans et demi que ces filles ont été enlevées de force dans leur dortoir ». La plupart d’entre elles « étudiaient pour entrer à la fac ou à l’université, et se destinaient à une carrière d’infirmière, de médecin, d’aide-soignante, d’enseignante, de professeur ou encore d’ingénieur ».
Les 273 filles de Chibok ont été kidnappées par le groupe terroriste Boko Haram le 14 avril dernier, au sein même du lycée public de Chibok.
Gordon Brown a exhorté les « autorités et les négociateurs à ne pas relâcher leurs efforts tant que toutes les filles n’auront pas retrouvé leurs familles, saines et sauves ».
IE: appel à la libération des filles
Le Secrétaire général de l’Internationale de l’Education (IE), Fred van Leeuwen, a fait écho aux déclarations de Gordon Brown. « Nous réitérons notre appel aux autorités publiques nigériennes, et les exhortons à œuvrer en faveur de la libération et du retour en toute sécurité de chacune des jeunes filles », a-t-il déclaré. « Bien qu’il s’agisse d’une fantastique nouvelle, tant pour les adolescentes que pour leurs familles, le Nigeria doit redoubler d’efforts afin de les ramener toutes sans exception. »
« Alors que 10,5 millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés au Nigeria, l’IE continue de souligner l’importance d’offrir à chaque enfant la chance de recevoir une éducation dans un environnement d’apprentissage sûr et pacifique », a-t-il ajouté.