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Internationale de l'Education
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Une déclaration commune sans précédent réclame la fin de la discrimination

Publié 7 octobre 2015 Mis à jour 13 octobre 2015
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Douze agences des Nations Unies ont lancé ensemble un appel afin que des mesures soient prises pour faire cesser la violence et la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées, qu’il s’agisse d’adultes, d’adolescent(e)s ou d’enfants.

La déclaration conjointe des Nations Unies (NU) « Mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI) » a été adoptée par les 12 entités des Nations Unies suivantes: l’Organisation internationale du Travail, le Haut-Commissariat des droits de l’Homme des NU, le Secrétariat du programme commun des NU sur le VIH/SIDA, le Programme des NU pour le développement, l’Organisation des NU pour l’éducation, la science et la culture, le Fonds des Nations unies pour la population, le Haut-Commissariat des NU pour les réfugiés, le Fonds des NU pour l’enfance, l’Office des NU contre la drogue et le crime, ONU Femmes, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la Santé.

« C’est la première fois qu’autant de membres de la famille des NU unissent leurs forces pour défendre les droits fondamentaux des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes », a déclaré le responsable des affaires mondiales du Haut-Commissariat des droits de l’Homme, Charles Radcliffe. « C’est à la fois l’expression de l’engagement des agences des NU et un appel puissant lancé aux gouvernements du monde entier à agir davantage pour mettre fin à la violence et à la discrimination homophobe et transphobe et aux abus à l’égard des personnes intersexes. »

La déclaration insiste sur le lien entre les violations des droits humains des personnes LGBTI et les problèmes de santé, la rupture familiale, l’exclusion sociale et économique et les opportunités perdues de développement et de croissance économique. Les grands thèmes abordés dans la déclaration sont: la protection des individus contre la violence, l’abrogation des lois discriminatoires, la protection des individus contre la discrimination et l’appui des NU.

« Cette déclaration commune des NU envoie un message opportun et important aux gouvernements afin qu’ils mettent fin à la violence et à la discrimination, y compris dans le secteur de l’éducation. Pour contribuer à une éducation de qualité pour tous, des environnements d’apprentissage et d’enseignement plus sûrs requièrent le respect des droits ainsi que des législations et des politiques de protection, ce qui signifie des dispositions, des lignes directrices et une formation interdisant explicitement la discrimination à l’intention des responsables politiques, des administrateurs, des enseignants et des personnels de l’éducation », a déclaré le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen.

Cette déclaration commune des NU fait écho au Document politique de l’Internationale de l’Education (IE) sur les droits humains et syndicaux et à la résolution de l’IE sur des droits des LGBTI, adoptés par le 7e Congrès mondial de l’IE, qui s’est tenu en juillet 2015 à Ottawa, au Canada.

Le document politique, qui constitue un document important adopté par l’IE et ses organisations membres, établit le cadre des politiques et programmes visant à créer les conditions nécessaires à la promotion de la justice sociale, à l’éradication de la pauvreté et à la lutte contre toutes les formes de discrimination, notamment celles fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

La résolution de l’IE reconnaît que le mouvement syndical « représente une force extraordinaire pour défendre la cause des droits des personnes LGBTI et œuvrer en solidarité avec la communauté internationale » et que les écoles, les universités et les établissements d’enseignement supérieur « jouent un rôle essentiel en matière d’éducation de leurs étudiantes et étudiants, du personnel et des communautés en matière d’identité et d’expression du genre et contre l’homophobie et la transphobie ».