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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Les questions du statut et des conditions d’emploi du personnel de soutien à l’éducation, des jeunes enseignant(e)s et des enseignant(e)s en début de carrière, ainsi que des chercheurs/euses ont été abordées à l’occasion du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education.

Le personnel de soutien à l’éducation

La précarisation représente un défi pour le personnel de soutien à l’éducation, a déclaré  Daniel B. Lafrenière, de la Centrale des syndicats du Québec (Canada), qui a proposé, au nom du Bureau exécutif de l’Internationale de l'Education (IE), la Résolution 2.1 sur le personnel de soutien à l’éducation.

Les intervenant(e)s qui ont défendu cette résolution ont mis en exergue la nécessité de soutenir ces travailleurs/euses, qui contribuent également à l’éducation de qualité, et d’améliorer leurs conditions d’emploi. La résolution mandate notamment le Bureau exécutif afin de lancer une Journée internationale de l’IE en faveur du personnel de soutien à l’éducation, qui aura lieu chaque année.

Les contributeurs/trices aux débats étaient issu(e)s de syndicats représentant la Pologne, les Etats-Unis, le Mexique, le Brésil, le Sri Lanka, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Algérie.

Les jeunes enseignant(e)s et les enseignant(e)s en début de carrière

Johanna Jaara Åstrand, du Lärarförbundet (Suède), a proposé au nom du Bureau exécutif de l’IE la Résolution 2.2 sur les jeunes enseignant(e)s et enseignant(e)s en début de carrière et sur le personnel de soutien à l’éducation. Exposant, dans les grandes lignes, les principes de la résolution, elle a fait savoir que le document exhortait les organisations membres de l’IE à promouvoir la formation, le conseil par les pairs ainsi que la formation professionnelle continue au profit de ces enseignant(e)s.

Les contributeurs/trices aux débats ont soulevé les questions de l’insécurité de l’emploi pour les jeunes enseignant(e)s et le besoin de formation. Les intervenant(e)s incluaient des délégué(e)s issus de syndicats représentant Trinité et Tobago, les Etats-Unis, le Mexique, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, l’Algérie, le Bénin, la France et la Suisse.

La recherche

« Les libertés académiques sont le fondement même d’une recherche de qualité », a déclaré Patrick Monfort, du SNCF-FSU (France), qui a proposé la résolution 2.6: Les libertés académiques, scientifiques et dans le domaine de la recherche publique. Appuyant la résolution, James Compton de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université a évoqué la menace pesant sur les libertés académiques, alors que les politiques se rapportant à la sphère scientifique sont « détournées par les gouvernements conservateurs » dans un effort visant à établir une « recherche orientée par le marché ».

La résolution évoque la liberté de la recherche et appelle l’IE à initier une campagne mondiale de soutien aux libertés de recherche et académiques.

Les intervenant(e)s incluaient des militant(e)s en provenance du Canada, de Colombie, d’Irlande et d’Argentine. Ils/Elles ont fait part de leur inquiétude quant aux privatisations, à la marchandisation du savoir, aux attaques dirigées contre les chercheurs/euses et au recul du financement dédié à la recherche.