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Internationale de l'Education
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Nigeria: des éducateurs/trices assassiné(e)s lors d’une attaque brutale perpétrée par Boko Haram

Publié 9 juillet 2015 Mis à jour 10 juillet 2015
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Vingt-huit enseignant(e)s du primaire ont trouvé la mort à la suite de l’explosion d’une bombe attribuée à des extrémistes, et qui a dévasté un groupe entier de fonctionnaires au nord-ouest du Nigeria, la dernière d’une série d’attaques perpétrées cette semaine.

Dans le nord-est du Nigeria, un attentat à la bombe a entraîné la « perte révoltante » de 28 enseignant(e)s du primaire.

En vue de clôturer un exercice de vérification, les enseignant(e)s s’étaient rassemblé(e)s dans la zone gouvernementale de Sabon Gari, dans l’Etat de Kaduna, lorsque la bombe a explosé, tuant 28 enseignant(e)s du primaire et blessant gravement 35 autres, le 7 juillet 2015.

Oblong I. J. Obong, Secrétaire général du Nigeria Union of Teachers, a qualifié cette attaque de « massacre révoltant » et d’« attentat cruel commis par les terroristes de Boko Haram ». Le Nigeria Union of Teacher appelle à un renforcement des mesures de sécurité visant à protéger les enseignant(e)s, les élèves et les travailleurs/euses de l’éducation, et à « l’instauration d’un environnement propice à un enseignement et à un apprentissage efficaces ».

Le dernier d’une longue série d’attentats

Depuis l’investiture du président Muhammadu Buhari en mai 2015, les attaques de Boko Haram contre les habitants des régions du Nord sont devenues de plus en plus fréquentes et toujours plus destructrices. Au cours de la semaine dernière, des attentats se sont produits presque chaque jour, entraînant la mort de plus de 200 Nigérians. Si les attaques ont principalement frappé les mosquées et les églises, plusieurs villages paisibles ont également été pillés, et leurs habitants kidnappés par des membres de Boko Haram.

Selon les déclarations de O. I. J. Obong, « plus de 19.000 enseignant(e)s ont perdu leur toit et 272 d’entre eux/elles ont perdu la vie » dans le seul Etat de Borno en raison des activités atroces de Boko Haram.

Le chef de la police, Soloman Arase, a renforcé les mesures de sécurité en interdisant le commerce de rue et le colportage dans la capitale, et en améliorant la sécurité dans toutes les mosquées et les églises du pays.