Le Ministère de l’Education de la République de Macédoine ainsi que l’organisation représentant les enseignant(e)s macédonien(ne)s sont parvenus à un accord concernant les plans de réforme des établissements scolaires nationaux.
Au terme d’une grève de 11 jours organisée plus tôt dans l’année, le Gouvernement de Macédoine a décidé de retirer la formule de rémunération au résultat prévue par son programme d’examens standardisés – ce dont le Trade Union for Education, Science and Culture in the Republic of Macedonia(SONK) s’est félicité. Le Secrétaire général de l’Internationale de l’Education (IE) Fred van Leeuwen et le Vice-président du Comité syndical européen de l’éducation (CSEE) Walter Dresscher, qui ont tous deux rencontré le ministre de l’Education Abdilaqim Ademi ainsi que le vice-ministre Spiro Ristovski le 2 juin à Skopje, ont souligné combien il était important que le syndicat de l’éducation de Macédoine participe à l’élaboration des futurs plans de réforme scolaire.
« Améliorer la qualité de l’enseignement pour contribuer au développement économique, social et démocratique du pays et pour assurer les meilleures opportunités éducatives qui soient au profit de tous les enfants sont des objectifs communs aux gouvernements et aux organisations d’enseignants, » a déclaré van Leeuwen.
Dresscher a insisté sur l’importance de laisser aux enseignant(e)s en classe l’espace professionnel qui leur permettra de donner le meilleur d’eux/elles-mêmes. Il a par ailleurs déclaré que le « retour d’information par les pairs » s’était avéré être la méthode d’évaluation des enseignant(e)s la plus efficace et il a mis en garde contre le fait que « les examens standardisés ne favorisent pas nécessairement une amélioration de la qualité de l’enseignement. Ils permettent, dans le meilleur des cas, de dresser un bilan des réalisations des élèves. »
Le Président du SONK, Jakim Nedelkov, et la Secrétaire générale du syndicat, Vesna Nedelkovska, ont fait savoir que les enseignant(e)s de Macédoine étaient particulièrement préoccupé(e)s par les réformes mais que le dialogue, à présent instauré avec le gouvernement, aiderait à regagner la confiance de leurs membres vis-à-vis du processus de réforme. Le ministre a assuré à la délégation IE/CSEE que les réformes visaient à renforcer la profession enseignante et qu’elles seraient menées en consultation avec ceux/celles qui la représentent.