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Géorgie: le pire pays européen en matière de droits humains et syndicaux

Publié 10 mai 2011 Mis à jour 20 mai 2011
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Cinquante représentant(e)s d’organisations syndicales et d’ONG provenant de toute l’Europe, vont se réunir le 6 juin à Bruxelles, en Belgique, déplorant que la Géorgie soit rapidement devenue la brebis galeuse de l’Europe en matière de droits des travailleurs(-euses).

Contraindre les travailleurs(-euses) à exercer leur profession dans des environnements malsains et dangereux, licencier des syndicalistes, harceler des dirigeant(e)s syndicaux(-ales) et proférer des menaces à leur encontre, sont autant de mesures qui mettent en péril l’existence même des organisations syndicales indépendantes dans ce pays.

Malgré les nombreuses promesses faites à l’Organisation internationale du Travail et contrairement aux engagements internationaux pris par le pays, le gouvernement géorgien n’a pris aucune mesure pour garantir les droits syndicaux et les droits des travailleurs(-euses).

Si la Géorgie reste un exemple de réussite en termes de croissance économique, elle passe toutefois sous silence la recrudescence des violations des droits humains ainsi que le mépris total des questions de santé et de sûreté qui affectent de plus en plus la vie des travailleurs(-euses).

La Géorgie est également l’un des rares pays au monde à ne pas disposer d’un système d’inspection du travail. Les employeurs se réfèrent à des codes de travail archaïques et obsolètes pour s’attaquer aux travailleurs et aux travailleuses souhaitant former un syndicat.

L’IE continuera à soutenir les syndicalistes de Géorgie et n’hésitera pas à recourir à tous les instruments internationaux et européens existants pour lutter contre la politique antisyndicale du gouvernement géorgien.