Le Comité régional de l’Internationale de l’Éducation Amérique latine (IEAL) exprime ses inquiétudes à la suite de la décision récemment formulée par le gouvernement argentin dans la résolution 943/2023 du ministère de la Sécurité. Cette mesure restreint la liberté d’expression, le droit de manifester et celui de soumettre des revendications auprès des autorités gouvernementales.
Le Comité régional de l’IEAL a dénoncé l’introduction par la ministre argentine de la Sécurité, Patricia Bullrich, de mesures contraires à l’État de droit autorisant les services de renseignement à recueillir des données sur les dirigeant·e·s syndicaux·ales, les syndicats, les organisations de la société civile et les associations étudiantes ou politiques qui prennent part à des manifestations.
Le Comité régional de l’IEAL regrette que le président Milei entame la gouvernance de son pays en déployant une stratégie visant à supprimer les syndicats et les organisations de la société civile et à assurer la mise en œuvre concrète de politiques d’ajustement économique qui violent les droits humains et civiques édictés dans les conventions nationales et internationales.
À cet égard, tant le gouvernement du président Milei que la ministre Patricia Bullrich sont jugés responsables de contrevenir à la Constitution de la République argentine et aux résolutions de la Cour interaméricaine des droits de l'homme.
L’Internationale de l’Éducation Amérique latine condamne fermement cette politique répressive et s’engage à surveiller de près tout acte de répression du gouvernement, tout en rappelant l’importance de défendre les droits fondamentaux et la liberté d’expression en cette période cruciale pour la société argentine.