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À la suite d’un incident grave survenu dans une école, la Federaçao Caboverdiana dos Professores (FECAP), organisation membre de l’Internationale de l’Éducation au Cap-Vert, a exprimé de vives préoccupations et réaffirmé le refus de toute forme de violence dirigée contre les enseignant·e·s, les personnels de soutien à l’éducation ou les étudiant·e·s, au sein des établissements scolaires.

Le 20 mars, un enseignant et dirigeant syndical a été victime d’une agression sur son lieu de travail dans la ville de Praia, capitale du Cap-Vert, avant de recevoir des menaces de mort au téléphone, a rapporté Abraão Borges, secrétaire général de la FECAP et membre du Comité régional Afrique de l’Internationale de l’Éducation.

L'enseignant agressé, Adilson Medina.

« Attaquer un enseignant ou une enseignante, c’est attaquer l’ensemble du système éducatif », a-t-il souligné, ajoutant que « notre syndicat s’oppose à tout type de harcèlement et à toute forme de violence, verbale ou physique. Une telle situation ne saurait se produire au Cap-Vert, ni ailleurs dans le monde ».

La FECAP a également demandé aux autorités publiques de renforcer le programme en faveur de la sécurité à l’école ( Escola Segura).