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Les syndicats mondiaux condamnent la brutalité des autorités iraniennes et demandent la libération des syndicalistes emprisonnés

Publié 8 octobre 2022 Mis à jour 13 octobre 2022
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La Confédération syndicale internationale (CSI), la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC) et les Fédérations syndicales internationales (FSI) condamnent la brutalité persistante des autorités iraniennes à l’encontre de leur propre peuple et appellent à une pression internationale accrue contre le régime.

Une centaine de personnes ont été tuées et beaucoup d’autres blessées alors que la colère populaire suscitée par l’assassinat de Mahsa Amini ne faiblit pas. Mahsa Amini a été tuée par la police religieuse pour n’avoir pas respecté le code vestimentaire draconien en vigueur dans le pays.

« L'ensemble du mouvement syndical international rend hommage à l'incroyable courage des personnes qui s'opposent à la répression odieuse orchestrée par les dirigeants de la théocratie iranienne. La résistance est portée par des femmes et des jeunes filles qui, au péril de leur vie, cherchent à mettre fin à la misogynie et à l'asservissement des droits fondamentaux qui sont l'essence même de l'élite religieuse et politique. Nous leur témoignons notre profonde estime et notre solidarité », a déclaré Sharan Burrow, Secrétaire générale de la CSI.

« Les récentes arrestations de syndicalistes iraniens et internationaux sont une tentative désespérée du régime de faire taire ses critiques et de faire croire que l’indignation du public est fabriquée de l’extérieur. Les travailleurs et travailleuses d’Iran et leurs frères et sœurs du monde entier connaissent la vérité et demandent leur libération immédiate », a ajouté Steve Cotton, Président du Conseil des Global Unions (CGU) et Secrétaire général de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF).

Les travailleurs et travailleuses de tous les secteurs ont été à l’avant-garde de la lutte pour les droits en Iran, qui affiche l’un des pires bilans au monde en matière de droits des travailleurs et travailleuses.

De nombreux syndicalistes purgent des peines de prison pour avoir défendu les droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses et l’Iran occupe le cinquième rang (aucune garantie des droits) dans le classement mondial des droits de la CSI de 2022.

Nous demandons la libération de tous les syndicalistes emprisonnés et de toutes les autres personnes injustement détenues en Iran.