Au Mexique, le syndicat national des travailleur·euse·s de l’éducation ( Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación – SNTE) et la secrétaire à la protection sociale s’engagent à coordonner un programme spécial pour améliorer les conditions des retraité·e·s et des pensionné·e·s du syndicat de l’éducation.
C'est ce qu'ont convenu le secrétaire général du SNTE, Alfonso Cepeda Salas, et la secrétaire à la protection sociale, Ariadna Montiel Reyes, lors d'une réunion au cours de laquelle les deux responsables ont indiqué que les détails de la stratégie qui contribuera à améliorer la qualité de vie des 850.000 retraité·e·s du syndicat seront annoncés la semaine prochaine.
Il est également prévu de créer une commission mixte pour sa mise en œuvre.
Au cours de cette réunion, le dirigeant national du syndicat de l’éducation a demandé à la secrétaire à la protection sociale de prendre des mesures pour que, dès la rentrée scolaire, les personnels de l’éducation puissent recevoir une dose de rappel du vaccin contre la COVID-19, afin de pouvoir recommencer à enseigner sans contretemps.
Alfonso Cepeda Salas et Ariadna Montiel Reyes ont également discuté des conditions dans lesquelles l’horaire étendu sera appliqué dans les établissements scolaires, dans le cadre du programme « La escuela es nuestra », étant donné que la secrétaire à la protection sociale et le ministère de l’Éducation publique sont tous deux responsables du budget prévu pour cette initiative.
Alfonso Cepeda, enseignant, a expliqué que, au début de cette année scolaire, le SNTE participera à une campagne de grande envergure pour identifier les élèves qui ont abandonné leurs études, ainsi que les causes à l’origine de ce décrochage, et les convaincre, eux·elles et leurs familles, de reprendre le chemin de l’école.
Il a en outre ajouté que son syndicat préparait actuellement du matériel pour examiner le contenu de l’apprentissage en fonction de l’année scolaire et du niveau d’enseignement, afin de permettre aux élèves de poursuivre leur parcours scolaire et d’acquérir les connaissances essentielles des programmes d’études.
Il a toutefois indiqué que « pour répondre à ces besoins, il sera nécessaire d’appliquer l’horaire étendu dans toutes les écoles » ce qui suppose non seulement d’obtenir l’engagement des enseignant·e·s, mais également de spécifier les conditions dans lesquelles il·elle·s travailleront, étant donné que, au-delà des rémunérations, plusieurs questions juridiques doivent être examinées.
En guise d’exemple, il a expliqué que dans le cas d’un accident de travail, il est obligatoire d’indiquer à l’organisme de sécurité sociale l’heure à laquelle il s’est produit et que ce dernier doit avoir eu lieu durant l’horaire officiel attribué à l’enseignant·e lors de son entrée en service. Raison pour laquelle il importe que, au travers de contrôles vérifiables, les autorités éducatives de l’entité fédérale procèdent aux nominations et aux paiements des personnels de l’éducation.
De même, Ariadna Montiel Reyes a rappelé que les salaires des enseignant·e·s des écoles à temps complet n’avaient plus été payés depuis le dernier quadrimestre de 2020.
Enfin, le secrétaire général du SNTE a réitéré la volonté de son syndicat de poursuivre la transformation du pays au moyen de l’enseignement public.