Le syndicat des enseignants japonais est actif dans le domaine de la coopération au développement depuis les années 1970, lorsqu'il a soutenu la Corée du Sud dans sa lutte contre la dictature. Le syndicat dispose d'un fonds pour la coopération internationale auquel les membres contribuent volontairement.
1. Quand et comment votre organisation a-t-elle décidé de s’engager dans la coopération internationale ?
Existe-t-il un mécanisme dans votre syndicat permettant d’allouer une partie des fonds du syndicat à la coopération internationale ?
Lorsque le Japan Teachers' Union (JTU) était membre de la Confédération mondiale des organisations de la profession enseignante (CMOPE) dans les années 1970, nous avons commencé à nous impliquer dans la coopération internationale. Nous avons principalement soutenu les collègues sud-coréens qui ont lutté contre la dictature. En outre, le JTU a lancé un programme d’échange avec le syndicat de l’éducation au sein de la All-China Federation of Trade Unions (ACFTU) avant la révolution culturelle chinoise.
Le JTU dispose d’un fonds pour la coopération internationale auquel les membres contribuent volontairement. Ce fonds est totalement indépendant et distinct des cotisations des membres.
2. Quelles sont les priorités de votre syndicat en matière de coopération internationale ?
Le slogan du JTU est « Paix, droits humains, environnement et respect mutuel ». Ce dernier représente l’idée maîtresse de notre travail de coopération internationale.
3. Qu’apportent les projets de coopération internationale à votre syndicat ?
Comment réinvestissez-vous le travail de coopération internationale dans votre syndicat ?
Le travail de coopération internationale de votre syndicat est-il quelque chose qui intéresse les membres de votre syndicat ?
Le rapport du JTU sur les projets de coopération internationale souligne pour nos membres l’importance du syndicalisme international. Les membres souhaitent généralement que tous les enfants de la planète vivent heureux et aient un accès égal à l’éducation, qui est considérée comme un droit de l’enfant. Le JTU se concentre sur l’éducation comme moyen de réaliser les idées inscrites dans la Convention relative aux droits de l’enfant.
5. Quelle est la chose la plus difficile dans le travail de coopération internationale ?
La partie la plus difficile d’un projet pour nous est de décider quand nous devons clôturer le travail et nous retirer, car nous voulons nous assurer que le projet et ses impacts positifs se poursuivront sans nous.
6. Quels conseils donneriez-vous à un syndicat désireux de s’engager dans la coopération internationale ?
Dans la région Asie-Pacifique en particulier, de nombreux collègues ont besoin de la coopération internationale pour les soutenir, dans des pays comme le Myanmar, Hong Kong, le Cambodge, les Fidji, l’Iran ou l’Irak. De nombreuses organisations membres sont donc invitées à faire preuve de solidarité et à contribuer à ces projets.