Au nom des enseignant·e·s et du personnel de l’éducation du monde entier, l’Internationale de l’Éducation condamne tous les actes de violence contre les enfants et la population civile.
L’Internationale de l’Éducation, organisation qui compte des membres en Israël et en Palestine, appelle la communauté internationale et les Nations Unies à demander à toutes les parties concernées d’observer un cessez-le-feu et de garantir la protection de la population civile.
L’Internationale de l’Éducation s’engage à soutenir ses organisations membres en Israël et en Palestine, qui défendent les droits humains et ceux∙celles des travailleur·euse·s, et à promouvoir un dialogue impliquant la société civile, afin de pouvoir progresser et alléger les souffrances des populations.
Selon les rapports du ministère palestinien de la Santé, les récentes violences et frappes aériennes ont entraîné la mort d’au moins 26 personnes, dont des enfants. Selon le Croissant-Rouge palestinien, 520 personnes ont été blessées.
La BBC rapporte qu'au moins 212 personnes, dont 61 enfants, sont maintenant décédées à Gaza, et 10, dont deux enfants, en Israël.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir sa quatrième réunion d'urgence sur cette violence le 18 mai.
L’Internationale de l’Éducation lance un appel à la communauté internationale pour que soit respecté le droit de tous les enfants et adultes à des environnements d’apprentissage et d’enseignement sûrs et sécurisés, où les apprenant·e·s peuvent se développer et apprendre, et les enseignant·e·s travailler librement et en toute sécurité.
L’Internationale de l’Éducation demande de toute urgence de respecter la Résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui appelle à observer pleinement un cessez-le-feu immédiat et durable.
L’Internationale de l’Éducation rappelle la déclaration adoptée à l’occasion de son Congrès mondial de 2019, demandant instamment aux peuples israélien et palestinien de renoncer à la violence et de prendre des engagements en vue de mener des négociations directes. L’Internationale de l’Éducation reconnaît qu’un accord concernant le statut de Jérusalem est essentiel pour résoudre le conflit et souligne la nécessité urgente et impérieuse pour la communauté internationale de soutenir, de toutes les manières possibles, la recherche d’une solution pacifique et juste.
À la suite de cette semaine marquée par des attaques contre des enfants, des enseignant·e·s et des populations civiles en Afghanistan et en Russie, et face aux violences systématiques dont sont victimes les communautés scolaires au Nigeria, l’Internationale de l’Éducation demande à tous les acteurs de respecter l’intégrité des écoles, qui doivent offrir des environnements sûrs et sécurisés pour l’apprentissage et le développement.
Ressource :
La Déclaration de l’Internationale de l’Éducation « Les établissements scolaires doivent être des havres de paix » contient plusieurs articles, formulant chacun un appel à l’action de la part de la communauté internationale :
- Réaffirmer l’engagement à respecter le principe du droit à l’éducation en toute sécurité.
- Prendre des mesures concrètes en vue de protéger les élèves, les enseignants et enseignantes, le personnel universitaire, l’ensemble des autres membres du personnel de l’éducation et les infrastructures éducatives.
- Mettre fin à l’impunité qui entoure les actes de violence à l’encontre des élèves, des enseignants et enseignantes, du personnel universitaire, de l’ensemble des autres membres du personnel de l’éducation et des infrastructures éducatives.
- Renforcer le contrôle des attaques et les mesures pour mettre un terme à l’impunité.
- Accorder la priorité à l’action et échanger les expériences en termes de résilience et de reconstruction.
- Faire de l’éducation un agent de la paix.
- Soutenir les campagnes de solidarité.