Les syndicats de l’enseignement français souhaitent obtenir des autorités publiques un renforcement du protocole sanitaire et une protection totale et complète de leur santé et de celle des élèves.
Les employeurs publics doivent prendre toutes les mesures pour la protection des éducateur∙trice∙s
Une intersyndicale composée de la FSU, la FNEC-FP-FO, la CGT Educ’action, le SNALC, SUD Education, le SNCL-FAEN a souligné que « la situation sanitaire liée à la propagation de la pandémie de la COVID-19 nécessite une protection totale et complète de la santé des agent-e∙s public∙ique∙s ».
Les organisations syndicales ont :
- Rappelé que cette obligation réglementaire est de la responsabilité des employeurs publics qui doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer cette protection, et notent qu’ils ne peuvent « que constater et regretter que ce ne soit pas toujours le cas ».
- Souligné que « des conditions sanitaires suffisantes » soient mises en place, en particulier les allègements d’effectifs demandés par les équipes éducatives, ce qui passe par un recrutement de personnels.
Elles ont aussi appelé l’ensemble des personnels de l’éducation, titulaires et contractuels, à faire grève le 10 novembre.
Le gouvernement doit prendre la mesure de la colère
De son côté, l’UNSA-Éducation a demandé au gouvernement de « prendre très rapidement la mesure de l’état de tension et de colère des personnels de l’Éducation et à apporter les réponses nécessaires pour permettre l’application du protocole sanitaire renforcé et particulièrement au sein des lycées ».
Au-delà des demandes liées au respect du protocole, le syndicat a :
- Fait des propositions d’anticipation claires sur le baccalauréat et sur les examens.
- Exigé que la situation des personnels vulnérables soit bien prise en compte et le télétravail privilégié dès que possible.
- Demandé le recrutement en urgence de personnels pour faire face aux besoins croissants de remplacement et pour favoriser l’allégement des effectifs ainsi que le recrutement d’assistants d’éducation.
Le syndicat a de plus instamment signalé aux autorités publiques que « tous les personnels doivent être entendus. Nous agirons avec les autres organisations syndicales pour obtenir les avancées nécessaires sur leurs conditions de travail dans ce contexte de crise. »