Deux syndicats allemands de l’éducation ont réclamé des normes transparentes au niveau fédéral et une définition coordonnée de celles-ci.
Le Gewerkschaft Erziehung und Wissenschaft(GEW) et le Verband Bildung und Erziehung(VBE), en collaboration avec le Conseil fédéral des parents (BER), ont adressé des revendications aux participants du sommet national sur l’éducation en Allemagne, organisé le 21 septembre.
Des décideur·euse·s du secteur de l’éducation à l’échelon fédéral et régional, y étaient présent·e·s.
Normes de transparence
« Seules des normes créent la transparence et la compréhension. » Tel était le message adressé dans un communiqué de presse conjoint, alors que les deux syndicats d’éducation les plus importants d’Allemagne – et affiliés de l’Internationale de l’Éducation – avec le BER, réclamaient des normes transparentes au niveau fédéral, élaborées de manière coordonnée. Le dernier plan présenté par la Conférence permanente des ministres de l’Éducation et des Affaires culturelles (KMK) comprenait divers scénarios sur l’avenir de l’éducation en période de COVID-19. Cependant, il n’était pas clairement précisé quel scenario mettre en œuvre et à quel moment.
Conditions d’enseignement
Le GEW, le VBE, et le BER ont indiqué que les conditions d’enseignement doivent être mises en lumière, lors du sommet sur l’éducation.
Il convient notamment d’apporter des précisions au niveau national sur des questions telles que la manière d’opérer la ventilation cet automne, l’usage étendu ou non de filtres à air, ou le fait que des appareils de mesure du Co2 puissent ou pas, être déployés rapidement.
« Les coûts inhérents à l’utilisation de tels dispositifs ne doivent pas être pris en compte. Des milliards sont dépensés pour sauver des entreprises alors que l’avenir de ce pays, des enseignants et élèves, et de leurs parents valent bien autant », ont signifié la présidente du GEW, Marlis Tepe, le président du VBE, Udo Beckmann, et le président du BER, Stephan Wassmuth.
La numérisation des écoles
On s’attend également à ce que la question de la numérisation des écoles soit au cœur des discussions du sommet sur l’éducation. « Ce thème est très important, mais il ne doit pas être le seul abordé dans le cadre du sommet », ont déclaré les trois présidents.