Au moins 20 civils, dont des enfants et des enseignant·e·s, ont été tués dans la région d'Idlib en Syrie lors de frappes aériennes. Beaucoup d'autres ont été blessés. L'attaque a eu lieu le 25 février et a visé huit établissements scolaires.
Six écoles et deux crèches ont été bombardées en une seule journée, pendant les heures d'ouverture, pour que les pertes en vies humaines soient les plus élevées. Elles sont les dernières d'une longue liste d'écoles ciblées dans le conflit, avec 22 établissements scolaires bombardés au cours des deux derniers mois seulement.
L'Internationale de l'Éducation condamne ces attaques dans les termes les plus fermes. David Edwards, Secrétaire général de l'Internationale de l'Éducation, a déclaré: « Cibler des élèves et des enseignants est impardonnable et ne peut être toléré. Les écoles doivent être des sanctuaires sûrs, des lieux d'apprentissage et de paix, même dans les zones de guerre. Elles ne sont jamais des cibles légitimes. Nous appelons la communauté internationale à faire ce qui est juste et à protéger les civils innocents. »
L'Internationale de l'Éducation a envoyé une lettre officielle au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, soulignant que les écoles sont protégées par le droit international, que l'éducation est un droit fondamental quelles que soient les circonstances, et que la communauté internationale a le devoir moral de faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les étudiant·e·s et les enseignant·e·s.
En 2009, l'Internationale de l'Éducation a adopté une déclaration selon laquelle les écoles doivent être des sanctuaires sûrs. L'organisation s'est engagée dans des initiatives de plaidoyer exhortant la communauté internationale à prévenir les violations du droit à l'éducation, à assurer la sécurité des apprenant·e·s, des enseignant·e·s, du personnel éducatif et des universitaires partout dans le monde, à renforcer le droit international et à mettre fin à l'impunité.