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Nations Unies : Renouvellement du mandat de l’Expert indépendant sur la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre

Publié 13 juillet 2019 Mis à jour 18 novembre 2019
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Le Conseil des droits de l’homme aux Nations Unies (HRC) a adopté une résolution visant à renouveler le mandat de l’Expert indépendant sur la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre (OSIG).

La résolution a été adoptée avec un vote record (27 en faveur de celle-ci, 12 contre et 7 abstentions) lors d’une réunion qui s’est tenue le 12 juillet 2019. Les pays qui l’ont rejeté sont : l ’Afghanistan, l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Bangladesh, la Chine, l’Egypte, l’Erythrée, l’Irak, le Nigéria, le Pakistan, le Qatar, la Somalie. L’Angola, le Burkina Faso, la Hongrie, l’Inde, la République démocratique du Congo, le Sénégal et le Togo se sont abstenus.

En octobre dernier, l’Expert indépendant OSIG, Victor Madrigal-Borloz, et le Rapporteur spécial sur le droit à l’éducation, Kombou Boly Barry, ont fait part, dans une déclaration com mune,de leur profonde inquiétude concernant l’intimidation, le harcèlement et l’exclusion des personnes LGBT au sein des écoles, des universités et autres institutions éducatives. Ils ont également déclaré que la violence implicite se manifeste aussi à travers les politiques éducatives discriminatoires, les règlements, les programmes scolaires, le matériel pédagogique et les pratiques d’enseignement. Le 24 octobre, l’Expert indépendant a également présenté un rapportà l’Assemblée des Nations Unies, dans lequel il aborde les questions relatives à l’intimidation et au harcèlement àl’encontre des élèves LGBT.

Depuis 2016, l’Expert indépendant sur l’OSIG aux UN a pour mission d’évaluer l’application du droit international existant en matière de droits humains, en dialoguant avec les Etats et en collaborant avec d’autres agences des Nations Unies, notamment l’UNESCO et l’OIT, et d’autres instances régionales afin de traiter la question de la violence et de la discrimination.