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Une nouvelle étude montre l’impact des politiques éducatives sur les étudiant·e·s, les enseignant·e·s et les directeur·trice·s d’école

Publié 16 septembre 2019 Mis à jour 4 octobre 2019
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Une nouvelle étude publiée aujourd’hui par l’OCDE, Education Policy Outlook : Working Together to Help Students Achieve their Potential, rend compte des progrès de plus de 200 politiques d’amélioration des écoles mises en œuvre au cours des 10 dernières années.

La nouvelle publication de l’OCDE aide à faire la lumière sur l’impact des politiques éducatives sur les étudiant·e·s, les enseignant·e·s et les directeur·trice·s d’école. Elle met l’accent sur « l’instauration de la confiance, la lutte contre les inégalités, le renforcement de la cohérence et l’ouverture vers l’avenir et vers l’extérieur ».

Conclusions de l’étude

Selon l’OCDE, cette nouvelle étude examine d’abord et avant tout la mise en œuvre des politiques - ce qui fonctionne et pourquoi elles fonctionnent.

Dans une vidéo qui explique les principales conclusions de l’étude, Andreas Schleicher déclare qu’il est nécessaire de passer à une innovation inspirante et habilitante et au partage des meilleures pratiques. Selon M. Schleicher, ce changement exige un climat de confiance entre toutes les parties concernées, y compris les parents et les enseignant·e·s.

Un deuxième point important est celui de l’équité. L’étude montre que les meilleurs systèmes éducatifs donnent de bons résultats dans l’ensemble du spectre social, où chaque étudiant·e bénéficie d’un enseignement d’excellente qualité.

La cohérence des politiques est reprise sous le troisième pilier des conclusions. M. Schleicher explique comment les perceptions divergent à propos de la lenteur ou de la rapidité d’une réforme. Cela s’explique par un manque d’harmonisation entre les politiques et par le fait que les enseignant·e·s et les chefs d’établissement participent rarement à la conception des politiques. « Ils n’en entendent parler que lorsqu’ils les voient annoncées dans les médias », souligne-t-il.

L’étude tient également compte du statut professionnel des enseignant·e·s. « Recruter des professionnel·le·s de qualité ne suffira pas si les personnes recrutées sont tellement frustrées par un système inadéquat de formation initiale des enseignant·e·s qui les fait quitter la profession », a souligné M. Schleicher, concluant que pour fonctionner, la réforme de l’éducation doit être fondée sur une appropriation collective du changement.

Les syndicats appellent à une plus grande cohérence

Le chapitre 7 de l’étude a été rédigé avec la contribution du TUAC, le Conseil syndical consultatif auprès de l’OCDE, et l’Internationale de l’Education (IE) a fourni des données clés issues d’enquêtes auprès de ses membres. Intitulé Success in hard times: Learning from effective union partnerships in education policy reform, il met en lumière à la fois les succès et les lacunes de la consultation et de la participation des syndicats à l’élaboration des politiques d’éducation.

Il conclut que les répondant·e·s à l’enquête perçoivent des progrès dans leur collaboration avec les gouvernements dans le domaine de la rémunération et des conditions de travail des enseignant·e·s, et moins de progrès dans les politiques relatives au personnel enseignant. Étant donné le caractère central de la politique relative au personnel pour la profession, le chapitre appelle à une plus grande cohérence dans ces domaines politiques. Il examine également les réalisations et les nouvelles étapes possibles de la collaboration entre les gouvernements et les syndicats, à l’exemple du Sommet international de la profession enseignante.

Le rapport complet peut être consulté ici.