Le Nigeria Union of Teachers (NUT) s’est déclaré déterminé à prévenir l’exploitation des pauvres par les spécialistes du marketing dans l’éducation.
Cette revendication a été faite lors d’un forum organisé par le NUT,en collaboration avec l’Internationale de l’Education et la fondation politique allemande Fredrich-Ebert-Stiftung (FES), le 23 mai.
L’atelier s’est tenu à Abuja et a réuni 220 dirigeant·e·s du NUT venus de tous les Etats du Nigeria. Parmi les autres représentant·e·s figuraient des membres du ministère de l’Education, du Conseil d’enregistrement des enseignant·e·s, des associations de parents d’élèves et de la Coalition pour l’éducation du Nigeria.
Objectifs
Le thème de la conférence, « Les droits à une éducation de qualité: la responsabilité des gouvernements », visait à sensibiliser davantage le public aux dangers et aux implications d’une éducation à faible coût et à but lucratif au Nigeria. Elle a également servi à sensibiliser les responsables des syndicats d’enseignants, les responsables gouvernementaux·ales et les décideurs·euse·s politiques aux obligations des gouvernements d’assurer et de sauvegarder le droit à l’éducation. La conférence visait aussi à élaborer un plan d’action pour une campagne nationale visant à contrecarrer la croissance et l’expansion des Bridge International Academies (BIA) au Nigeria.
Soutien gouvernemental
Au nom du ministre de l’Education, le professeur Ajiboye a déclaré que le gouvernement fédéral ne soutenait pas la commercialisation de l’éducation. Toutefois, il a expliqué que le gouvernement soutenait le secteur privé en créant l’accès à l’enseignement public. Le directeur national de la FES a mis le NUT au défi de rester uni afin de contrer les problèmes dans le secteur de l’éducation.
Engagement du NUT
Le Président du NUT, Dr Mohammed Nasir Idris, aassuré les participants que le syndicat lancerait une campagne à l’échelle nationale pour arrêter l’expansion des BIA. Le NUT reste engagé dans la défense d’un enseignement public de qualité, a-t-il déclaré.