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L’Amérique latine définit les prochaines étapes de la lutte contre la privatisation

Publié 23 mai 2019 Mis à jour 12 janvier 2022
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Les dirigeant·e·s syndicaux·ales se sont réunis au Costa Rica pour discuter de la manière de faire passer au niveau supérieur la réponse mondiale contre la privatisation de l’éducation.

« Les étudiant·e·s avant le profit » est le nom que la Réponse globale contre la commercialisation et la privatisation de et dans l’éducation de l’Internationale de l’Education (IE) a adopté avec ses membres latino-américains. Les dirigeant·e·s syndicaux du Brésil, du Costa Rica, d’El Salvador, du Honduras, du Paraguay, du Paraguay, de la République dominicaine et de l’Uruguay ont participé à un séminaire de trois jours afin de discuter des prochaines étapes de ce programme qui a été lancé en 2015 après le dernier Congrès mondial de l’IE.

Carmen Brenes, Secrétaire générale de l’ANDE Costa Rica et Vice-Présidente de la région Amérique latine de l’IE (IEAL), a souligné le lien entre privatisation et stratégies antisyndicales dans différents pays. Elle a été rejointe par Fátima Silva, Secrétaire générale de la CNTE Brésil et également Vice-Présidente de l’IEAL, qui a souligné l’importance de définir une stratégie en vue du 8e Congrès mondial de l’IE en juillet 2019.

Le directeur de la campagne Global Response, Angelo Gavrielatos, a donné un aperçu des actions entreprises jusqu’à présent et a souligné que l’un de ses points forts était qu’il s’agissait d’un effort de plaidoyer basé sur la recherche.

« Il n’y a pas de plus grande menace pour la qualité de l’enseignement public que la privatisation et la commercialisation », a rappelé Gavrielatos. « La recherche, moteur de l’action, a été essentielle pour nous aider à remettre en question le discours hégémonique qui promeut la privatisation dans le monde entier. Elle a également donné lieu à un nouveau niveau d’action directe et de solidarité inspirée avec le mouvement syndical qui mène la lutte contre la commercialisation et la privatisation de l’éducation. » Il a ensuite souligné l’importance d’une stratégie nationale, régionale et mondiale coordonnée pour contrer la privatisation.