Ei-iE

Irak: Les syndicalistes de l’éducation du Kurdistan font le point sur les obstacles à un système éducatif de qualité

Publié 14 mars 2019 Mis à jour 4 mars 2022
Abonnez-vous à nos newsletters

Les syndicalistes de l’éducation de la région du Kurdistan irakien ont réaffirmé la nécessité pour les pouvoirs publics d’allouer des fonds suffisants à une éducation et des enseignant·e·s de qualité.

Faisant suite aux recommandations discutées lors de la Conférence interrégionale de l’Internationale de l’Education (IE) de 2018 sur la structure interrégionale des pays arabes, le Kurdistan Teachers’ Union (KTU) a organisé le 9 mars à Erbil, en coopération avec le Pay Institute for Education and Development, une conférence réunissant des expert·e·s dans le domaine de l’éducation, dont l’enseignement supérieur.

La conférence a abordé plusieurs sujets importants, notamment:

  • Les principaux défis auxquels l’éducation est confrontée;
  • Les programmes d’enseignement et la nécessité de les modifier pour les adapter à la situation actuelle;
  • Les méthodes d’enseignement et moyens de mieux préparer les enseignant·e·s sur le plan professionnel;
  • L’admission des étudiant·e·s à l’université, en essayant d’équilibrer leurs souhaits en matière d’éducation pour les départements universitaires et les collèges avec leur potentiel;
  • L’attention accrue portée aux cours techniques, musicaux et sportifs. Dans certains centres éducatifs, ces matières sont négligées, ce qui conduit les étudiant·e·s à se désengager de l’école et de l’éducation, car elle ne répond pas à leurs aspirations, et ils·elles considèrent l’école comme une prison.
  • L’absence de travailleur·euse·s sociaux·ales dans de nombreuses écoles où leur présence est nécessaire pour résoudre nombre des problèmes quotidiens des étudiant·e·s.

« Le gouvernement devrait traiter l’éducation, y compris l’enseignement supérieur, comme une priorité et allouer un budget approprié pour permettre aux établissements de mettre en œuvre l’Objectif de développement durable des Nations Unies numéro 4. En outre, l’accent devrait être mis sur l’élaboration de programmes d’enseignement de qualité et de cours de perfectionnement professionnel des enseignants », a souligné le président du KTU, Abdalwahed Haje.