Mondial
Dialogue des membres d’EQAR et Groupe de réflexion EQUIP en République tchèque
Les membres du Registre européen pour l’assurance de la qualité dans l’enseignement supérieur (EQAR) se sont réuni(e)s à Prague les 19 et 20 octobre, à l’occasion du Dialogue des membres d’EQAR. Cet événement a été suivi de la réunion du Groupe de réflexion pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur en Europe au travers de politiques et de pratiques innovantes (EQUIP).
La réunion EQAR avait pour but de réunir autour de la table les responsables gouvernementaux membres d’EQAR, les organisations des parties engagées, les observateurs/trices permanent(e)s, ainsi que les instances statutaires, en vue de discuter de l’évolution actuelle des politiques dans le domaine de l’assurance de la qualité et de passer en revue les activités en cours et futures d’EQAR. Le Dialogue des membres a également fait office de forum pour l’échange et le travail en réseau entre gouvernements pour tout ce qui concerne les questions liées à l’assurance de la qualité. Les participant(e)s ont examiné les résultats de l’étude EQUIP analysant les défis liés à la mise en œuvre des normes et principes directeurs européens 2015.
Roberta Giaimo a participé à ces événements au nom de l’IE.
Réunion OCDE 2030 en France
A la réunion Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) 2030 organisée du 23 au 25 octobre à Paris, les participant(e)s ont dressé le bilan des progrès accomplis en faveur de la mise en place du cadre d’apprentissage conceptuel 2030 de l'OCDE dans les pays membres. Ils/Elles ont discuté des attitudes et valeurs à adopter au sein de l’éducation d’ici 2030 et des implications que cela pourrait avoir sur les compétences indispensables à acquérir par les étudiant(e)s à l’avenir. L’intérêt s’est clairement porté sur la nécessité de passer à la phase de mise en œuvre, d’organiser une journée nationale d’action OCDE 2030 et de préparer un document politique transnational.
Martin Henry a participé à la réunion au nom de l’IE.
Réunion du Comité directeur PISA en France
Du 6 au 8 novembre, à Paris, le Comité directeur du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) s'est vu présenter le bilan de l'application de PISA 2015 au niveau national en Russie, en Thaïlande et en Espagne.
Les participant(e)s ont également débattu de la nouvelle Stratégie de relations mondiales PISA, destinée à appréhender les facteurs de risques, tels que le maintien des normes techniques, les évaluations informatisées, ainsi que la gouvernance et la gestion de PISA, engendrés par l’augmentation exponentielle du nombre de pays participants à l’enquête.
John Bangs, Consultant de l’IE, a pris la parole notamment s’agissant des compétences mondiales. Il a aussi demandé pourquoi la Stratégie de relations mondiales en cours d'élaboration n’avait pas été pris en compte dans le cadre des relations mondiales de l’OCDE avec les partenaires sociaux et la profession enseignante. Il a pointé le manque d’engagement des pays membres de l’OCDE participant à l’enquête PISA en ce qui concerne le développement et les compétences mondiales, et souligné que l’option PISA montrait le niveau devant être atteint par bon nombre de pays « industrialisés » lorsqu’il est question de la contribution de l’éducation au développement international.
COP23: les Etats doivent se montrer plus ambitieux dans le cadre de la formation et de l’éducation au changement climatique
Le rôle clé de la formation et de l’éducation au développement durable pour la sauvegarde de la planète a été mis en évidence lors de la 23eConférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP23), convoquée à Bonn, en Allemagne, du 6 au 17 novembre.
L’Internationale de l’Education s'est ralliée à la position du mouvement syndical international en regrettant profondément que la conférence sur les changements climatiques n’ait pas tenu ses promesses, malgré l’urgence de la situation. De plus, les représentant(e)s de près de 200 pays n’ont pas pu progresser concrètement en faveur de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique.
Prenant la parole en tant qu’organisation invitée lors de l’événement « Dreaming big in Climate Education » (Voir grand en matière d’éducation au climat), l'IE a a mis en avant le fait que ses organisations membres doivent absolument unir leurs forces pour amener les gouvernements à respecter les engagements qu’ils ont pris en matière de d’éducation au changement climatique (ECC) dans le cadre de l’Accord de Paris. Dennis Sinyolo de l'IE a expliqué que cela était nécessaire vu la place limitée que réservent les différents pays à l’ECC dans leurs programmes scolaires nationaux. Les enseignant(e)s doivent également avoir accès à l’ensemble des outils d’encadrement et de formation qui leur sont nécessaires pour s’engager et jouer un rôle efficace dans la lutte contre les changements climatiques. Pour sa part, l’IE invitera ses affiliés à se mobiliser en vue de répondre à ce problème, pour l'avenir commun des sociétés.
Selon l’IE, une meilleure gouvernance doit également inclure un programme ambitieux en matière d’éducation et de formation aux questions climatiques. Le secteur de l’éducation a un rôle crucial à jouer dans la transition vers une économie à faible émission de carbone. La brochure de l’IE portant sur la COP23 est disponible ici.
Le Consultant de l’IE Richard Langlois a également pris part à l’événement.
Lancement de l’ICCS de l’IEA en Belgique
Le 7 novembre, à Bruxelles, l’Association internationale pour l’évaluation du rendement scolaire (IEA) a rendu publics les résultats de l’Enquête internationale sur l’éducation civique et à la citoyenneté (ICCS), avec la publication du rapport Devenir citoyen(ne) dans un monde en mutation.
Elle a également lancé le rapport régional européen, Comment les jeunes perçoivent-ils l’Europe en période de changement?, qui vise à déterminer le degré de préparation des jeunes à assumer leur rôle de citoyen(ne)s, en analysant leurs connaissances, attitudes et engagements en termes de responsabilités civiques.
Les résultats montrent que les connaissances, attitudes et engagements en termes de responsabilités civiques se sont renforcés depuis la dernière ICCS de 2009, les données s’avérant, dans une certaine mesure, prometteuses. De façon significative, 94 % des étudiant(e)s estiment que les hommes et les femmes doivent avoir les mêmes droits, et 93 % d’entre eux/elles dans l’Union européenne considèrent que les enfants migrants doivent se voir offrir les mêmes opportunités que les autres enfants dans le domaine de l’éducation.
Jennifer Ulrick et Martin Henry ont participé à cet événement au nom de l’IE.
Lancement du RMS en Belgique
Le 9 novembre, le lancement belge du Rapport mondial de suivi sur l’éducation (RMS) 2017/2018 intitulé « Rendre des comptes dans l’éducation: tenir nos engagements », était organisé par Educaid à Bruxelles.
Présentant les principaux résultats du rapport, Dr Anna Cristina D’Addio, Analyste principale des politiques pour le RMS, a expliqué que les données montrent que des progrès restaient à faire sur le plan international en faveur des sous-objectifs de l’Objectif de développement durable (ODD) 4. Par exemple, s’agissant de l’objectif 4.1 portant sur l’enseignement primaire et secondaire, moins de 1 pays sur 5 garantit 12 années d’enseignement obligatoire et gratuit; seul(e)s 45 % des étudiant(e)s terminent le cycle supérieur de l’enseignement secondaire; et plus de 50 % n’ont pas acquis les compétences de base - un taux avoisinant les 90 % en Afrique subsaharienne. S’agissant de l’objectif 4.c, les données de l’OCDE indiquent que le personnel enseignant ne perçoit que 81 % du salaire des autres employé(e)s titulaires d’un certificat de l’’enseignement post-secondaire.
Bien que le RMS laisse entendre que l’éducation demeure une responsabilité partagée, l’obligation de rendre des comptes commence avec les gouvernements, auxquels il incombe de garantir l’éducation pour tous. Le rapport formule des conseils aux gouvernements sur la façon dont ils peuvent définir et mettre en œuvre un système extrêmement efficace pour la reddition des comptes.
Jennifer Ulrick était présente au lancement du rapport au nom de l’IE.
35e session du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes de l’OMPI en Suisse
Lors de la 35e session du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes (SCCR) de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), réuni à Genève du 13 au 17 novembre, l’IE a appelé à élargir l’accès au matériel pédagogique et renforcer les exceptions au droit d’auteur pour l’éducation.
l'IE a souligné que de nombreuses dispositions en matière de droit d’auteur ne correspondent pas à la réalité des établissements scolaires et des pays en développement du fait d'un accès aux ressources pédagogiques qui y reste limité. Malgré la prise de conscience de la nécessité d’agir, le SCCR n’a pas pu aboutir à un accord dans le cadre d’un projet de plan d’action destiné à faire avancer le programme de l’éducation, les pays industrialisés étant opposés à un programme normalisé pour l'éducation.
Le nouveau projet de plan d’action sera examiné cette année, et l’IE a souligné avec insistance l’importance de déployer des efforts conjoints pour faire pression sur les gouvernements en vue de son adoption. Le nouveau plan d'action devrait être transparent et inclusif et permettre d’élargir l’accès à des ressources abordables et de lever une partie des obstacles à la collaboration transfrontalière dans le domaine de l’éducation. S’agissant des travaux futurs dans ce domaine, il sera essentiel d’envisager une action syndicale collective, de faire pression sur les agences nationales en charge de la propriété intellectuelle, ainsi que sur la Commission européenne, et d’assurer une présence plus marquée à ce forum mondial. Si vous menez des travaux sur le droit d’auteur et/ou êtes désireux/euse de vous engager dans ce domaine, veuillez contacter Nikola Wachter (ni kola.wachter@ei-ie.org), qui a participé à l’événement au nom de l’IE.
4e Conférence mondiale des Nations Unies sur l’élimination durable du travail des enfants en Argentine
Une délégation de représentant(e)s de syndicats d’enseignants de huit pays a participé pour l'IE à la 4e Conférence mondiale des Nations Unies sur l’élimination durable du travail des enfants, organisée à Buenos Aires du 14 au 16 novembre. La conférence était organisée par le gouvernement argentin et l’Organisaiton internationale du Travail (ILO). la délégation a présenté les interventions par zones ayant abouti à des résultats probants pour éradiquer le travail des enfants au Mali, au Nicaragua, en Ouganda et au Zimbabwe.
L’IE a soutenu les efforts déployés par les travailleurs/euses pour faire pression sur les parties prenantes présentes à la conférence (gouvernements, employeurs, organisations de la société civile, bailleurs de fonds) afin de lancer un appel à l’action officiel pour renforcer les initiatives visant à mettre un terme au travail des enfants d’ici 2025, au travail forcé d’ici 2030 et à promouvoir le travail décent parmi les jeunes. Hillary Yuba et Noemi Tejeda, représentant les syndicats de l’éducation au Zimbabwe et en Argentine, ont pris la parole à la conférence, devant plus de 3.000 personnes.
La Déclaration de la conférence « reconnaît l’importance de l’accès à un enseignement primaire et secondaire public, gratuit, complet, universel et de qualité, à un enseignement technique, professionnel ou tertiaire, y compris universitaire, de qualité et d’un coût abordable et à l’apprentissage tout au long de la vie, ainsi que l’importance des interventions par zones et communautaires pour l’élimination du travail des enfants et du travail forcé ». La Déclaration appelle également à « renforcer la capacité des pouvoirs publics, des partenaires sociaux, de la société civile et des communautés locales ». Elle souligne enfin que « Les systèmes d’éducation doivent être inclusifs et de qualité, et garantir aux enfants, qui sont capables de discernement, et aux adultes directement concernés, le droit d’exprimer librement leur opinion sur toute question les touchant directement ».
Réunion du CERI en France
Le Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement (CERI) a tenu sa réunion du 6 au 17 novembre à Paris, afin de discuter des événements au niveau ministériel, comme le Sommet international sur la profession enseignante, axé sur les pédagogies d’avenir et le bien-être, la confiance et l’efficacité des enseignant(e)s.
Les participant(e)s ont convenu que les études PISA et TALIS (Enquête internationale de l’OCDE sur les enseignant(e)s, l’enseignement et l’apprentissage) permettaient d’appréhender les problématiques de l’éducation au travers de différents prismes, et noté que l’analyse des politiques éducatives s’intéressera en particulier à la place centrale qu’occupe l’apprentissage des étudiant(e)s.
Les prochains événements ont également été passés en revue, parmi lesquels le Sommet sur les compétences, prévu du 20 au 28 juin à Lisbonne, au Portugal, et la publication de l’Enquête TALIS - Petite enfance, attendue en octobre 2019.
Les participant(e)s ont appris que l’équité était le thème proposé pour l’édition 2018 de l'étude Regards sur l’éducation, qui se penchera sur le statut socio-économique, le statut migratoire, et les disparités et le genre vus sous l’angle régional.
Le thème annoncé pour le prochain Sommet mondial sur le secteur de l’éducation est « Quels sont les principaux problèmes concernant les données au sein de l’éducation ? ».
La créativité des étudiant(e)s, l’esprit critique et les pédagogies innovantes pour un apprentissage efficace figuraient également parmi les autres thèmes abordés.
Martin Henry a participé à la réunion au nom de l’IE.
Campagne 16 jours
L’édition 2017 des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre, organisée du 25 novembre au 10 décembre, était centrée sur l’élimination de la violence fondée sur le genre au sein de l’éducation, s’appuyant ainsi sur la dynamique et les objectifs atteints au cours de l'année passée. En 2017, plus de 700 organisations dans 92 pays ont apporté leur soutien.
Autour du thème« Ensemble nous pouvons mettre fin à la violence fondée sur le genre dans l’éducation ! », les militant(e)s ont mis l'accent sur les cadres et outils disponibles pour la défense des droits humains capables de renforcer le plaidoyer mondial, en vue de la mise en place de législations, de politiques et d’institutions plus efficaces, destinées à prévenir et combattre la violence au sein et en dehors des structures éducatives.
Lancé en 2016, le programme conjoint de l’Internationale de l’Education et de l’Initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles (UNGEI) « Les syndicats de l’éducation prennent des mesures pour mettre fin à la violence fondée sur le genre en milieu scolaire (VBGMS)», implique, entre autres, sept organisations membres de l’IE dans cinq pays d’Afrique orientale et australe. Il vise à renforcer la capacité des syndicats et de leurs membres en vue de mettre fin à la VBGMS.
« Education Unions Speak ! » (les syndicats de l’éducation prennent la parole), une série de podcasts, de vidéos et de blogs, témoignent du changement d’attitude des affilié(e)s de certains syndicats participant au programme. Les thématiques abordées portent sur les moyens de garantir la volonté politique et la mobilisation des syndicats pour inscrire la SRGBV au rang de leurs priorités, la sensibilisation des communautés et la création de nouveaux partenariats ayant pour objectif commun de combattre et éliminer la SRGBV.
Le Groupe de travail mondial dédié à la violence fondée sur le genre en milieu scolaire, dont fait partie l’Internationale de l’Education, a également lancé un appel à l’action auprès des acteurs du développement, des bailleurs de fonds et des gouvernements, en présentant les principales étapes indispensables pour mettre un terme à ce fléau. Cet appel est disponible ici.
Lancement en Espagne et en Allemagne de deux études sur les réfugié(e)s
Deux études sur l’intégration des enfants réfugiés par le biais de l’éducation ont été publiées simultanément le 27 novembre à Brême, en Allemagne, et à Madrid, en Espagne, faisant état des efforts coordonnés des éducateurs/trices en Europe et de leur détermination à défendre les plus nécessiteux/euses. Le lancement était coordonné par l’IE et ses affiliés locaux, le Gewerkschaft Erziehung und Wissenschaft et la Federación de Enseñanza CC.OO.(F.E.CC.OO.).
Dans ces deux pays, les rapports analysent le degré d’intégration et d’adaptation des enfants réfugiés et des mineur(e)s non accompagné(e)s aux systèmes scolaires des pays d’accueil.
A Brême, Martin Henri de l'IE a mis en évidence que le meilleur moyen de garantir la protection et l’intégration des réfugié(e)s était de mettre en place une stratégie alignée sur la Convention de 1951 relative aux réfugié(e)s et sur la Directive de l’UE de 2013 relative à l’accueil des réfugié(e)s.
En Espagne, Dominique Marlet (IE) a plaidé en faveur d’une augmentation et d’une amélioration du financement des systèmes d’éducation, plus spécifiquement ceux en charge de l’éducation des réfugié(e)s. Elle a souligné que les enseignant(e)s étaient souvent livré(e)s à eux/elles-mêmes lorsqu’il s’agit de relever les défis posés par les nouveaux/elles étudiant(e)s nécessitant une attention particulière, et félicité les syndicats participants d’avoir créé des structures adéquates pour soutenir leurs membres.
Pour télécharger le rapport allemand, cliquez ici, et pour télécharger le rapport espagnol (en anglais), cliquez ici.
4e réunion de l’Alliance mondiale pour le suivi de l’apprentissage en Espagne
La 4e réunion de l’Alliance mondiale pour le suivi de l’apprentissage (GAML), organisée par le Bureau de l’éducation internationale (OIE) à Madrid les 28 et 29 novembre, a réuni les représentant(e)s de nombreuses organisations en vue de discuter du suivi de l’apprentissage dans le cadre de l’ODD 4.
L’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) a ouvert la réunion en communiquant les dernières informations concernant le Groupe de coopération technique (TCG) travaillant sur l’ODD 4, relatives aux indicateurs en matière d’apprentissage, et a informé les participant(e)s des travaux accomplis, tels que la conduite de l’enquête 2017 sur les évaluations transnationales et le développement expérimental d’un indicateur composite pour les enfants non scolarisés.
Les groupes de travail de l'Alliance GAML ont présenté les progrès réalisés à ce jour dans le cadre de l’élaboration de stratégies de travail pour le développement de méthodologies destinées à assurer le suivi des indicateurs 4.1, 4.2, 4.4, 4.6 et 4.7. La réunion a permis de passer en revue et d’adopter les stratégies d’évaluation provisoire proposées pour 2018, ainsi que les recommandations de l’Alliance GAML adressées au TCG pour les rapports à plus long terme. Une proposition de dossier sur l’investissement a également été préparée en vue de collecter des fonds pour le suivi de l’apprentissage.
Jennifer Ulrick a participé à la réunion au nom de l’IE.
14e réunion du Groupe de travail informel de l’OCDE en charge de l’enseignement supérieur en France
Le Groupe de travail informel de l’OCDE en charge de l’enseignement supérieur a tenu sa 14e réunion les 4 et 5 décembre à Paris, afin de discuter en détail des chapitres du rapport de l’OCDE sur les normes pour l’enseignement supérieur.
S’agissant de l’analyse approfondie des résultats des systèmes d’enseignement supérieur et de leur adéquation en regard du marché du travail, le Secrétariat de l’OCDE a annoncé que quatre Etats américains avaient pris la décision de se joindre au projet (pour l’heure, les seuls pays participants sont la Norvège et le Mexique). Les résultats du Forum des parties prenantes dédié à l’enseignement supérieur, organisé en septembre dernier, ont également été analysés.
Roberta Giaimo et Rob Copeland (University and College Union/Royaume-Uni) ont participé à la réunion au nom de l’IE.
Réunion du Réseau de la Coopération au développement en Belgique
Au cours de la réunion du Réseau de la Coopération au développement à Bruxelles les 5 et 6 décembre, les affiliés de l’Internationale de l’Education ont été invités à s’interroger sur la durabilité et l’efficacité de leur travail.
La Secrétaire général adjointe de l’IE Haldis Holst a mis en avant le fait que la solidarité est une valeur basée sur le sens de l’égalité et du soutien mutuel. Elle a souligné l’importance de cette approche et des défis implicites qui y sont liés, notamment apprendre à s’ouvrir à la culture des autres partenaires. Comprendre la culture d’autrui contribue à accroître l’efficacité de la coopération au développement, a-t-elle précisé, et renforce le pouvoir collectif et l’impact des initiatives syndicales.
Des ateliers parallèles ont notamment permis de plancher sur des thématiques allant du travail des enfants au perfectionnement professionnel des enseignant(e)s en Afrique, en passant par les projets pour l’inclusion des réfugié(e)s dans les écoles et les initiatives déployées par les syndicats pour consolider l’unité des actions sur le continent africain.
En outre, la nouvelle section du site web de l’IE dédiée aux initiatives en matière de coopération au développement, ainsi qu’un nouveau bulletin d’information, ont été présentés et examinés par les participant(e)s.
Préparations en cours pour la 3e Conférence mondiale des femmes de l’IE
Les préparations pour la 3e Conférence mondiale des femmes de l’IE qui se tiendra du 5 au 7 février 2018 à Marrakech, au Maroc, se sont poursuivies. Le thème de la conférence est: « Se frayer un chemin 'dans le labyrinthe': femmes, syndicats, éducation et leadership ».
Les chercheurs/euses ont désormais tendance à considérer les barrières limitant les possibilités pour les femmes d’accéder à des postes à responsabilité comme un « labyrinthe complexe » au travers duquel les femmes doivent se frayer un chemin pour espérer un jour pouvoir occuper des fonctions ou des postes à responsabilités. Une multitude de barrières, de voies sans issue et de nouveaux départs n’offrent aux femmes que des opportunités indirectes pour atteindre les postes de direction, et, lorsqu’une femme parvient à contourner ou surmonter un obstacle à sa carrière, rien ne permet d’affirmer que cette voie sera définitivement ouverte aux femmes qui lui succéderont.
Cette conférence offrira aux femmes dirigeantes des organisations membres de l’IE un espace de réflexion permettant d’examiner, partager et affiner les stratégies dans les régions, afin de promouvoir le leadership des femmes au sein des syndicats et l’éducation.
Les sous-thèmes suivants seront discutés lors de la conférence: Définition et pratique d’un leadership gagnant au sein des syndicats et de l’éducation; Genre, leadership en matière d’éducation et réalisation de l’ODD 4 d’ici 2030; Genre, pouvoir et leadership au sein des syndicats et de l’éducation; Comment le Programme 2030 peut-il préparer les étudiants et les étudiantes à appréhender le labyrinthe?