Des informations évoquant une pénurie d’enseignant(e)s en Ecosse alors que les écoles se préparent à rouvrir leurs portes ont incité l’un des syndicats britanniques de l’éducation à lancer un appel au gouvernement pour trouver une solution à un problème qui prend de l’ampleur.
Une pénurie d’enseignant(e)s est la dernière chose dont veulent s’occuper les étudiant(e)s, les parents et les enseignant(e)s à l’approche de la rentrée scolaire. En réponse aux rapports annonçant 500 postes d’enseignant(e)s à pourvoir en Ecosse, Chris Keates, la Secrétaire générale de la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers(NASUWT), le syndicat d’enseignant(e)s, a fait part de sa frustration.
« Cela fait un certain temps que le NASUWT exprime sa profonde préoccupation concernant ce problème grandissant et insiste auprès du gouvernement pour qu’il reconnaisse que des mesures urgentes et concrètes sont nécessaires pour s’attaquer aux facteurs qui contribuent à cette situation, à savoir les réductions de salaire des enseignants année après année, la détérioration des conditions d’emploi et la charge de travail en constante augmentation », a-t-elle déclaré. « Enseigner est un travail gratifiant, mais il est aussi extrêmement difficile. Pour recruter et retenir des enseignants, le métier doit être compétitif par rapport à d’autres professions académiques et les enseignants actuellement en poste doivent se sentir valorisés et soutenus. »
Le syndicat a, à plusieurs reprises, épinglé l’échec du gouvernement à améliorer non seulement le recrutement des enseignant(e)s, mais également les conditions de travail nécessaires pour retenir les enseignant(e)s en leur permettant de se concentrer sur l’enseignement et l’apprentissage.
Dans l’intervalle, les enseignant(e)s en poste doivent assumer des charges de travail croissantes pour compenser la pénurie, ce qui ne fait qu’ajouter aux problèmes existants.