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Sony Ramany/Zuma Press/ISOPIX
Sony Ramany/Zuma Press/ISOPIX

Les zones libres de tout travail d’enfant désignent des zones géographiques, telles qu’un village, une plantation, une petite île, un quartier urbain ou un ensemble de communautés caractérisées par la suppression systématique du travail des enfants en vue de leur (ré)intégration dans des établissements scolaires formels et à temps plein.

Ces zones ne font aucune distinction entre les différentes formes de travail des enfants, compte tenu du droit de chaque enfant à l’éducation. Celles-ci mettent par conséquent non seulement l’accent sur les enfants travaillant dans un secteur spécifique ou sur les pires formes de travail des enfants, mais également sur tous les enfants non scolarisés de cette zone. Ceux-ci incluent les enfants dits « invisibles » qui travaillent dans les terres familiales ou comme travailleurs domestiques au sein du ménage. La population d’une zone libre de tout travail d’enfant estime que la pauvreté ne constitue pas la cause principale du travail des enfants, mais que les traditions et les normes hostiles pour les enfants, la violation des droits des travailleurs et des systèmes éducatifs défaillants constituent les raisons pour lesquelles tant d’enfants ne sont pas scolarisés. Cette approche géographique des zones libres de tout travail d’enfant implique l’ensemble des parties prenantes, y compris enseignants, parents, syndicats, groupes communautaires, autorités locales, responsables religieux et employeurs. C’est aux membres de ces communautés que revient le pouvoir d’établir la norme selon laquelle aucun enfant ne doit travailler et que tous les enfants doivent être scolarisés.

Source : « 5x5 Éléments essentiels pour la création de zones libres de tout travail d’enfant »